Artistes et Créatifs/Artistas e Criativos/Artists and Creatives/Artistas y Creativos

3/31/2007

Lorsque la presse est muselée, le bruit des bottes n'est pas loin...

Voici le texte du communiqué de la Société des Journalistes de France 3 :

Nicolas Sarkozy se verrait-il déjà à l'Elysée ?

Trépigne-t-il déjà en s'imaginant bientôt disposer des pleins pouvoirs ?

Sans doute grisé par les sondages qui le placent en tête du premier tour, le candidat UMP s'est récemment laissé aller à une petite crise d'autorité dans les locaux de France 3. Une sorte de caprice régalien que l'on croyait appartenir à d'autres temps, ceux de la vénérable ORTF.

M. Sarkozy a en effet menacé de « virer » notre direction. Comme ça, sur un coup de tête. Parce qu'elle n'a pas daigné lui dérouler le tapis rouge et accourir immédiatement à sa rencontre lorsqu'il est venu, le 18 Mars dernier, participer à l'émission France Europe Express, présentée par Christine Ockrent.

A peine arrivé, Monsieur le Ministre-candidat se laisse d'abord aller à quelques grossièretés, estimant que cette émission « l'emmerde » et qu'il n'a pas envie de la faire !

Ensuite, le voici vexé de devoir attendre dans les couloirs de France 3 pour être maquillé, d'autres invités occupant déjà les lieux (et oui, France 3 ne dispose que d'une salle de maquillage). Coupable de ce « crime de lèse-Sarkozy », voici notre direction sur la sellette. « Toute cette direction, il faut la virer », a lâché le candidat UMP, comme le rapporte le Canard Enchaîné du 21 Mars 2007. « Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder ».

Les Français sont désormais prévenus ! L'une des priorités de Nicolas Sarkozy s'il est élu président de la République sera de couper des têtes à France 3. A la trappe ces directeurs qui tardent à exécuter les courbettes.

Le Ministre-candidat avait déjà habitué notre rédaction à ses poses agacées, à ses humeurs dans nos locaux, face à une rédaction qui ne lui semble manifestement pas suffisamment docile. Comme cette récente provocation gratuite à l'adresse d'un journaliste du service politique « ça ne doit pas être facile de me suivre quand on est journaliste de gauche ! ». Désormais, c'est à la direction qu'il veut s'en prendre ?

La Société des Journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne peut qu'être scandalisée par une telle attitude de la part d'un candidat à la plus haute magistrature de France. Nous nous inquiétons que M. Sarkozy puisse afficher sans aucune gêne un tel mépris pour l'indépendance des chaînes de service public.

Non, Monsieur Sarkozy, les journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne sont pas et ne seront jamais vos valets. Ils résisteront à toute menace pesant sur leur indépendance. Si nous devons des comptes, ce n'est pas à un ministre-candidat, mais aux millions de téléspectateurs, qui regardent chaque jour nos journaux d'information.

Par respect pour eux, pour leur intelligence, nous n'accepterons jamais aucune forme de mise sous tutelle politique. Ni de votre part, ni de la part d'aucun autre candidat.

A bon entendeur.

La Société des Journalistes de France 3. Le 23 Mars 2007

(message reçu par mail)

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Aides contre Sarkozy

Aides a décidé de frapper un grand coup contre le candidat de l'UMP. Pour protester contre le fait que Nicolas Sarkozy est le seul des candidats sollicités qui n'a pas accepté de la rencontrer ni répondu à ses revendications, l'association a lancé une nouvelle campagne d'affichage, avec une photo de Nicolas Sarkozy et ce slogan: «Voterez-vous pour moi même si j'en ai rien à cirer du sida?», à la place du slogan habituel «Voteriez-vous pour moi si j'étais séropositif?». Dominique Voynet avait été la première à rencontrer Aides le 26 février dernier, suivie deux jours plus tard par Olivier Besancenot. Arlette Laguiller, Marie-George Buffet Corinne Lepage et Jean-Marie Cavada (pour François Bayrou) avaient répondu aux questions de Aides. Quant à Ségolène Royal, elle a rencontré les associations de lutte contre le sida le 14 mars. Tous avaient eu droit à leur affiche. De son côté, hier soir, lundi 26 mars, Act Up-Paris avait décidé de «fêter» le départ de Nicolas Sarkozy du ministère de l'Intérieur en organisant un rassemblement porte Saint-Denis, à Paris. Aux cris de «Sarkozy s'en va, le printemps renaît» ou «Des fleurs, des paillettes, Sarkozy à la retraite», les militants ont distribué des tulipes aux passants.
Copyright tetu.com par Christophe Martet
Info du 2007-03-27

(message reçu par mail)

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Malades expulsées = malades assassinées

Communiqué de presse d’Act Up Toulouse du 27 03 07

Malades expulsées = malades assassinées
Sarkozy agit, Douste-Blazy et Bertrand complices


Mme Novraz Botzoprak, ressortissante turque, et sa fille Elmaz, âgée de 16 ans vivent à Angers. Mme Botzopraz est prise en charge au CHU d’Angers pour une pathologie lourde qui nécessite des soins spécifiques et réguliers. Sa fille Elmaz est scolarisée, depuis deux ans, au collège Montaigne.
Le vendredi 16 mars 2007, les vies de ces deux personnes ont été bouleversées par la politique répressive envers les étranger-e-s mise en place par le gouvernement et plus particulièrement par le Ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. Cette mère et sa fille ont été arrêtées puis expulsées, manu militari vers la Turquie. Outre la violence psychologique du geste, totalement inacceptable, ces femmes ont subi la violence physique de la police lors de leur expulsion, comme s’il fallait que la forme rejoigne le fond. De plus, l’autorisation d’expulsion a été délivrée sans tenir compte du recours déposé pour leur compte au Tribunal Administratif de Nantes ; Mme Botzoprak et sa fille étaient d’ailleurs convoquées le 25 mai devant cette instance administrative.
En les expulsant, l’état français interrompt de fait la prise en charge médicale de Mme Botzoprak et met en péril son pronostic vital.
Avant de quitter ses fonctions au ministère de l’intérieur, Mr Sarkozy pourra se targué d’avoir appliqué ses slogans de campagnes ( « la France aimez là ou quittez là ») jusqu’à la dernière extrémité et en dépit de la Loi française : malade, nécessitant des soins qu’elle ne peut recevoir dans son pays d’origine, Mme Botzoprak ne devait pas être expulsée. Cette expulsion, cette agression physique sont une honte. Mais pour le candidat Nicolas Sarkozy, cela correspond certainement à « bousculer les habitudes et les tabous » qu’il clame si fort dans ces discours.
Dans cette affaire, le silence du Ministre de la Santé et des Solidarité ( !) Xavier Bertrand, porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy et donc caution politique, est assourdissant, mais malheureusement prévisible. Quant au Ministre des Affaires Etrangères Philippe Douste-Blazy, on peut également supputer qu’il se tait par opportunisme politique.

Act Up Toulouse exige :
- Le retour de la famille Botzopraz sur le sol français le plus rapidement possible afin de permettre à Mme Botzoprak de retrouver les soins dont elle a besoin ;
- Des excuses publiques du ministre de l’intérieur, du ministre de la santé et du ministre des affaires étrangères ;
- La régularisation immédiate de tous-tes les sans-papier-e-s ;
- L’ouverture de la CMU aux sans-papier-e-s.

Contact presse : Guy Molinier : 06 18 41 20 99


(message reçu par mail)

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3/27/2007

Portugal e o fascismo esquecido...

O ditador António de Oliveira Salazar foi escolhido como “ o melhor português de sempre” segundo o programa "Os Grandes Portugueses", cuja final foi transmitida pela RTP ontem à noite e se prolongou pela madrugada. O líder do Estado Novo e a figura mais polémica entre os 10 finalistas foi o mais escolhido com 41% dos votos, superando Álvaro Cunhal, que ficou na segunda posição com 19% dos votos e Aristides de Sousa Mendes, o terceiro classificado, com 13% dos votos do público. São sobretudo jovens e reformados que assumem o voto em Salazar como forma de “protesto", de acordo com Sol.
A voz mais crítica da noite foi a de Odete Santos, que apresentou o documentário de Álvaro Cunhal, segundo Portugal Diário. «A apologia ao fascismo é proibida pela constituição», disse logo no momento em que a vitória de Salazar foi anunciada.
«Quero dizer que afinal o PCP tinha razão na carta que mandou à RTP, há não muito tempo, sobre este programa e o que iria resultar daqui, que era o branqueamento do fascismo», frisou, apontando: «Isto são sinais dos tempos. A nível mundial eles são muito maus e são no sentido da direita e se, um dia lá poderem chegar, do fascismo, porque o capitalismo aproveita todos os regimes menos um: o comunismo».
Odete Santos lamentou ainda a escolha de «uma pessoa que advogou a pobreza para o país». «O povo vivia à luz das candeias (...), o povo sofria de analfabetismo, porque, para Salazar, um povo culto era ingovernável, a frase é dele. É pena que isto tenha acontecido, mas o mundo não terminou e o fascismo não levará por diante», concluiu.
Antes, Miguel Freitas da Costa, jornalista, tinha saído em defesa de Salazar, recordando que se tratou de um homem oriundo de uma família modesta, mas "que demonstrou ser capaz de uma grande política". Já depois de conhecidos os resultados, Odete Santos voltaria a atacar o vencedor: "A apologia ao fascismo é proibida pela Constituição".
O professor universitário Jaime Nogueira Pinto, que apresentou o documentário sobre o antigo ditador, recusou que a censura e a polícia política fossem falhas que lhe pudessem ser atribuídas. «Isso não é uma fraqueza de Salazar, é uma fraqueza de um regime que não é um regime democrático», disse, durante o programa conduzido pela apresentadora Maria Elisa.
«A principal fraqueza é talvez uma falta de atenção e até talvez de conhecimento da vida das pessoas comuns. A partir de uma certa altura Salazar está desligado, concentrado em grandes questões, como as de África e as internacionais», afirmou ainda, quando ainda não tinham sido revelados os resultados da votação.
Depois de anunciada a esmagadora vitória de António Oliveira Salazar, que obteve 41 por cento dos votos, o académico reagiu, desdramatizando. «Isto essencialmente é um concurso. Não vamos fazer disto nem uma catástrofe política nem uma grande restauração política», defendeu, explicando que aceitou participar no programar por considerar que «uma parte da história do século XX que está muito mal contada
Salazar nasceu no dia 28 de Abril de 1889, em Santa Comba Dão. "Sei muito bem o que quero e para onde vou", disse, na tomada de posse da pasta das Finanças, em 1928. Em 1930, fundou o partido União Nacional. Ministro das Finanças da ditadura militar, assumiu o governo do país em Abril de 1932 e, no ano seguinte, fez ratificar uma nova Constituição. Criou a Polícia Internacional e de Defesa do Estado (PIDE), uma polícia política, proibindo as oposições e impondo um regime totalitário. Permaneceu no cargo até 1968, altura em que teve de se afastar por doença. Morreu em 1970.


mensagem recebida por mail

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3/22/2007

PERFORMANCE ANTI-SARKO dans la PRESSE

Bonjour,
hier il y a eu lieu les premières performances anti-sarko à Toulouse.
Voici article paru aujourd'hui dans la presse:

«Une minute contre Sarkozy

Agathe, Mathilde, Diniz et Mathieu ont crée la surprise, hier après-midi, Place du Capitole.
Ces quatres artistes toulousains ont décidé de faire entendre leur voix dans la campagne présidentielle avec "une forme de manifestation pacifique".
Sur une grande pancarte, ils ont inscrit
"Participez à 1 minute de silence/immobilité contre Sarko".
Et, assis ou debout sur des tabourets, ils sont restés figés pendant près d'une heure et demie en plein centre de la place.
"On trouve que la société n'est pas très mobilisée face à ce danger pour la démocratie".
Une action qui a développé les réactions des passants, certains rigolant, d'autres applaudissant ou se mettant en colère.
Vous pouvez les retrouver sur http://artistes-creatifs.blogspot.com

La Dépêche du Midi - Toulouse du jeudi 22 mars 2007

Et cela c'était à 13h.
Nous avons répété la performance à 18h, comme prévu, et lá nous avons eu aussi la participation de Lise, Lorena, Marielle, Christophe et Mathieu (excusez-moi ceux que j'oublie), en plus des passants qui ont très bien adhéré à notre proposition.
Nous nous sommes retrouvés à plusieurs reprises étant une quinzaine de personnes,
de toutes âges et classes socialles confondues, à être silencieux et immobiles dans cette performance pacifiste.

Si vous n'aviez pas pu être là, ne soyez pas triste: suite au succès de ces premières performances printanières, il y a une grande envie de les refaire.

Si vous voulez participer contactez-nous, en nous laissant un commentaire ou en nous envoyant un mail avec vos coordennées (mail de préférence) à diniz@lua.fr

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Contacto Improvisação Jam Lisboa


CONVITE CONVITE CONVITE CONVITE CONVITE CONVITE
CONTACTO IMPROVISAÇÃO LX
JAM JAM JAM JAM JAM JAM JAM JAM JAM JAM JAM JAM JAM JAM

Local: Forum Dança
Rua dos Caetanos, 26,1º dto, Bairro Alto (traseiras do edifício Interpress; tocar campaínha)
Lisboa
Portugal

Dia: 25 Março, Domingo (regularidade semanal)

Hora: 17:30 ás 20:00

Preço: 3 Euros Doação (ou o que puderem)

SESSÃO COM CONVIDADOS:

Ru* Rom* (som)

António Caramelo (interactividade-video-som)


O Contacto Improvisação LX Jam (CILXJam) é um espaço de encontro, partilha e aprendizagem mútua entre performers experientes ou iniciados nesta prática e em osmose com outras formas de improvisação performativa musical, teatral, audio-visual, plástica e tecnológica; um espaço para fortalecer a comunidade da dança e performance em Lisboa e no mundo; um espaço experimental despoletador de sinergias criativas colaborativas.

As responsaveis estão brutalmente gratas ao Forum Dança por acolher a iniciativa. Iniciado em Outubro de 2006 no jardim Amália Rodrigues, por ocasião da visita do performer Michael Dobbie (Seattle), o LX Jam foi suspenso devido ao frio e procurava um local.

Surgindo num ambiente social revolucionário de protesto e reivindicação de direitos humanos, "The Human Rights Movement", esta práctica e forma de improvisação vem crescendo e enraizando-se desde 1972, iniciada por Steve Paxton, Nancy Stark Smith e outros performers/coreógrafos do movimento Nova Yorquino da nova dança (ou dança pósmoderna, Banes 1980), o Judson Dance Theatre, e o Grand Union.
Em contínua expansão pelos EUA, Brasil, Europa e mundo fora, em metrópoles como Paris, Londres, São Francisco, Los Angeles, São Paulo, o CI Jam constitui uma comunidade de comunidades, uma atmosfera onde nos sentimos em casa em qualquer parte do globo. http://www.contactimprov.com/worldjammap.html

O poder híbrido e catalizador do CI é o facto de recusar constituir-se como escola, e em vez disso evoluir em osmose com outras formas de improvisação em dança e movimento. Não deixa, no entanto, de ser legitimada na passagem de experiência entre praticantes e iniciados. Partindo de princípios do T'ai Chi Chuan, Aikido, e Ginástica, e da improvisação como performance, o CI vem sendo assimilado pela dança contemporânea, e mais recentemente mistura-se com as danças de salão, como o Tango. No entanto, mantem princípios de igualdade e o respeito pela diferença entre sujeitos, géneros, sexualidades e culturas.

As responsáveis ocupar-se-ão pela abertura e fecho das sessões.
O carácter que valorizamos no Jam é a sua abertura para o aqui e agora da experiência construída pelos participantes, em vez de uma prática dirigida / guiada ou facilitada. Esta abertura não invalida que, quando necessário, se introduzam os participantes inexperientes aos princípios básicos em experiência de dueto.

Ao valor atribuído ao toque tangível junta-se a ideia de experimentar com sistemas interactivos audio-visuais e outros. Baseados em sensores espaciais e corporais, o toque entre sujeitos funciona aqui como modulador dos media e influenciando as interacções.

Solicitamos uma doação de 3 Euros para cobrir o montante de utilização do estúdio.

CONTAMOS COM A TUA PRESENÇA E MOVIMENTO!!!

ATÉ DOMINGO

Isabel Valverde
Sofia Fitas

c/o divisão central


+ INFORMAÇÕES NO NOVO BLOG
http://contactoimprovisacaolxjam.blogspot.com


(informação recebida por mail)

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3/21/2007

DEVINETTE

Devinette....

Je suis... je suis...

Indice : personnalité politique française

Je suis issu d'une famille hongroise qui a collaboré avec le régime nazi durant la guerre et a fui la Hongrie pour éviter d'être jugée pour collaboration après la Libération.

Dans ma jeunesse je participe à des manifestations contre les étudiants grévistes.

Contrairement à ce que j'essaye de faire croire, je ne suis pas le candidat de la « rupture » ou de la « nouveauté » en politique, je suis entré en politique sous Giscard il y a 30 ans et j'ai été plusieurs fois ministre, député, maire, président de Conseil Général.

A l'époque de la catastrophede Tchernobyl j'étais délégué interministériel au nucléaire et c'est moi qui ai mis en place la campagne de désinformation prétendant que le nuage deTchernobyl s'est arrêté aux frontières de la France.
J'ai fait cependant disparaître cet épisode de ma vie politique de ma biographie officielle sur le site internet du ministère de l'Intérieur.

Ministre de l'économie durant une partie du gouvernement Raffarin, j'ai défendu la rigueur et la baisse des dépenses publiques.
J'ai réalisé l'ouverture du capital d'EDF-GDF et me suis engagé à ce que jamais cette entreprise ne serait privatisée. J'ai renié cet engagement en 2006 en privatisant GDF, je suis donc un menteur.

Ministre de l'Intérieur depuis 2002, j'ai mis en place de nombreuses lois liberticides et j'ai réussi à faire exploser l'insécurité alors que j'étais censé la faire diminuer.
Je suis directement responsable du déclenchement de la révolte des banlieues en 2005 par ma politique répressive et mes propos insultants envers les habitants de ces banlieues.

J'ai mis en place la loi CESEDA qui organise l'immigration choisie au profit des capitalistes et j'ai mené la chasse à l'enfant en expulsant les enfants sans-papiers, parfois en les séparant de leurs parents.

J'ai fait obtenir la Légion d'Honneur à un de mes amis qui se trouve être un maire d'extrême-droite ayant été condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale.
D'ailleurs mon conseiller politique, Patrick Devedjian, est l'un des membres fondateurs d'Occident, ancien groupe d'extrême-droite terroriste et antisémite.

J'ai repris l'un des slogans de Jean-Marie Le Pen « la France tu l'aimes ou tu la quittes » et je défends ses thèses que ce soit sur l'immigration ou l'insécurité.
Je me vante d'ailleurs d'avoir l'électorat du Front National pour moi.

Je suis un fervent partisan des États-Unis, de George Bush et les néoconservateurs américains m'apprécient beaucoup.
Je suis pour la guerre en Irak et je suis venu apporter mon soutien à mon ami George Bush. Je me suis fait photographier lui serrant la main (photo qui rappelle la sinistre poignée de main entre Pétain et Hitler) et, pour paraître plus grand, j'ai fait truquer cette photo (pratique qui rappelle les modifications de photos dans un but de propagande réalisées par Staline et Mao Tsé Dong).

Lors de l'affaire Clearstream j'étais au courant depuis le début que mon nom était présent dans les listings et j'ai laissé faire dans le but d'apparaître comme une victime.
J'ai même déclaré que je souhaitais voir «pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont mis mon nom sur les listings. Pour rappel, Hitler aussi voulait voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont organisé l'attentat manqué contre lui.

Il y a plusieurs mois, j'ai dévoilé à la TV qu'une opération d'arrestation de terroristes allait avoir lieu et j'ai ainsi risqué de faire échouer cette arrestation.

Dans une de mes visites électorales en Corse, aux frais du contribuable, j'ai utilisé pour moi le seul hélicoptère de l'île. Un enfant s'est le même jour gravement blessé en randonnée et il est mort car il n'a pas pu être emmené aux urgences à temps, puisqu'il n'y avait plus d'hélicoptère disponible pour l'y emmener...

Je suis, je suis...



(Devinette reçue par mail: merci!)

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3/17/2007

LA VIE AGITÉE DE L’OURS OTTO-ALAMO

Les 15 et 17 mars 2007, le public toulousain a eu le plaisir de pouvoir découvrir le spectacle «Otto», création jeune public (à partir de 7 ans et sans limite d’âge) de la compagnie tarbaise Théâtre de la Bulle.
Inspiré du livre de Tomi Ungerer «Otto – autobiographie d’un ours en peluche», ce spectacle pluridisciplinaire c’est que du bonheur !
Les comédiens (qui sont beaucoup plus que des comédiens) Monique Huet, Nathalie Lhoste-Clos et Éric Février, avec l’étroite complicité de Laurent Aranda à la régie, nous font voyager dans les souvenirs d’Otto, l’ours en peluche, souvenirs qui sont aussi ceux de l’Humanité.
Dans une mise en scène qui mêle marionnettes, jeu théâtrale, bruitages, vidéo et même de la chanson et de la chorégraphie, «Otto» est un spectacle complet qu’en plus d’une histoire pour le jeune public, est aussi une magnifique façon d’introduire l’Histoire contemporaine (l’action commence à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale) à nos enfants – et de la rappeler à nos adultes.
«Otto» est une leçon d’Humanité, un récit bouleversant qui nous amène du rire aux larmes, et finalement au bonheur de croire (à nouveaux ?) à l’amitié et aux rêves d’un monde meilleur.
Les membres de la compagnie Théâtre de la Bulle ont à leur honneur de présenter un spectacle émouvant, intelligent et pertinent, qu’en plus de raconter une belle histoire, passe aussi un message social et éducatif de haut niveau, qui a toute sa place dans le contexte sociopolitique de nos jours.
«Otto» a été présenté dans le cadre de «LE BAZAR AU BAZACLE» «60 jours de représentations artistiques» qui ont lieu sous le chapiteau «tonneau-manège» de SALAM TOTO, au Parc des Sports du Bazacle, à Toulouse.
Beaucoup d’autres spectacles à venir : Musique, théâtre, danse, cirque, films, théâtre équestre, spectacles jeune public, bal, expos et rencontres-débats, qui se déroulent du 27 février au 22 avril 2007.

BAZAR AU BAZACLE
Parc des Sports du Bazacle
1, impasse du Ramier des Catalans
Toulouse
Tel. : 05 34 44 93 46

Et si vous n’étiez pas parmi les chanceux à avoir pu être spectateurs de «Otto», soyez attentifs, puisque la compagnie Théâtre de la Bulle le donnera sans doute à Toulouse à nouveau très bientôt !

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3/14/2007

«1, 2, 3, SOLI...»

Dans le cadre de «PAS DE DANSE» évènement autour de la danse contemporaine organisé par la MJC ROGUET:

le 16 mars à 20h30
le 17 mars à 15h et 20h30

“1, 2, 3 SOLI…” Danse contemporaine autour de 3 chorégraphes: Véronique Abat, Flora Monteiro et Emmanuelle Santos

«RENDEZ VOUS AU POINT D’ORGUE»
Conception : Chorégraphie, Interprétation : Véronique ABAT et Flora MONTEIRO, Musique : Daniel DELGADO
Cette pièce est axée sur l’écoute de l’autre. Deux danseuses et un musicien partagent un espace commun avec le choix d’une marge de liberté qui laisse la rencontre humaine et artistique s’établir d’une façon subtile ou évidente. Des parfums hispaniques d’accents violents suivis d’apaisements réuniront les danses dans l’univers contrasté du musicien.

«LE JEUNE HOMME À LA SAVONNETTE» - Compagnie voie E.
Chorégraphie et interpretation: Emmanuelle Santos

«J'VAIS METTRE MES TALONS HAUTS»
Conception et interpretation: Flora Monteiro
Installation et création sonore: Mathieu Hornain

«NOS FUTURS» (vidéo danse)
Chorégraphie et interprétation Véronique ABAT
Il s’agit d’un univers sonore, plutôt que d’une partition musicale, du choix des mots, plutôt que d’un texte, de l’impact voulu d’images plutôt que d’une chorégraphie. Avoir l’étincelle de partir, mais à partir de rien, sans direction précise. Faire le vide, se laisser pénétrer, se laisser guider, devenir récepteur. Comment? Quel est le texte qui serait “Les pas perdus d’un danseur disparu”? “Nos Futurs” est une réponse mineure à cette question, mettant l’univers de l’ART et de la DANSE au centre des textes qu’il suscite.

MJC ROGUET SAINT-CYPRIEN
9, rue de Gascogne 31300 Toulouse
05 61 77 26 00
www.mjcroguet.com

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«RENCONTRE DE DEUX CULTURES»

LE JARDIN DES ARTS
vous invite à l'exposition
«RENCONTRE DE DEUX CULTURES»
des artistes Mireille Racine et Xi Chen

du 16 mars au 7 avril 2007
du lundi au samedi
de 14h à 19h30
et sur rendez-vous

Mireille Racine
Artiste toulousaine, ancien professeur de l'École des Beaux-Arts de Toulouse, diplômée de l'École d'Art Martenot de Paris, créatrice de l'atelier Le Jardin de Arts.

Xi Chen
Jeune chinoise primée par les artistes OCCITANS de 2006 et au long de ses études à l'École des Beaux-Arts et à l'Université de Tianjin.

LE JARDIN DES ARTS
22, rue Claude Fauriel
31400 Toulouse
t.: 05 61 53 20 67
e.: mireille.racine@laposte.net

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3/13/2007

Teatro Nacional de São Carlos e Paolo Pinamonte!

Exmo. Sr. Director do “Expresso” e Sr. FILIPE S. COSTA:

Venho, por este meio mostrar a minha estranheza pela forma como saiu a público a página que co-escreveu com JORGE CALADO e NUNO SARAIVA sobre a actual situação do Teatro Nacional de S.Carlos (TNSC) e do director, Paolo Pinamonte.

Como leitor do Expresso considero uma perfeita aberração a deificação de um gestor artístico italiano que, independentemente da sua inteligência e profissionalismo, recebe só de “subsídio de aluguer”, grosso modo, o equivalente a cinco salários mínimos.
Já para não falar da exorbitância do seu ordenado – muito superior ao do Presidente da República, Primeiro-Ministro e Deputados – mais outros “acrescentos” suplementares e, segundo consta no meio, também bons negócios nas contratações de imensos artistas estrangeiros em cada temporada.
Assim sendo, se faz bom trabalho, mais não faz que justificar a fortuna que os portugueses lhe pagam mensalmente com os seus esforços e o seu próprio trabalho.
O contrário é que seria de estranhar, como é o caso do turco, director artístico da Companhia Nacional de Bailado e do programador belga do Teatro Camões, cujos resultados práticos nenhum jornalista do “Expresso” se atreve a comentar!

Tudo isto porque parece que a “colonização” cultural está na moda – Pinamonte até foi para Paris apresentar a temporada do S.Carlos na “cidade-luz” ao lado da fadista Mísia – e o deslumbramento não pára de crescer! Chega de novo-riquismo e presunção quando a maioria dos cantores portugueses andam a ganhar a vida cantando em jantares-concerto e a fazer recitais em teatros que, quantas vezes, nem aquecimento e condições mínimas de trabalho possuem.
Muita gente haverá que discorda do facto de muito poucos cantores portugueses, hoje, terem acesso ao palco do S. Carlos que, segundo creio, ainda não deixou cair a palavra “Nacional” nem deixou de viver à conta dos impostos de todos os Portugueses. Os mesmos que elegem o governo que, por sua vez, deixa portugueses desempregados para contratar estrangeiros!

Mas essas pessoas os senhores jornalistas não foram ouvir!

Quanto ao Professor Jorge Calado, que apelidou Pinamonte de “príncipe perfeito”, melhor seria que se deixasse de exageros literários – a sua crítica de Wozzeck assim o demonstrou - e defendesse não só a qualidade de tudo o que se apresenta no S. Carlos, mas também mostrasse uma centelha de patriotismo e confiança nos seus compatriotas. A sua crítica, nas páginas do “Expresso”, ao último recital de Elizabete Matos, na Gulbenkian, revelou-se de uma inusitada crueldade e requintes de malvadez fora do comum. Se os nossos cantores são assim tão maus e incompetentes o Dr. Calado bem pode voltar para os Estados Unidos e escrever para o “New York Times” sobre as “saisons” do Met, que os leitores e público português, possivelmente, não darão pela falta!

Já agora, sugere-se a todos os que deram depoimentos ao “Expresso” sobre a “excelência” do trabalho de Pinamonte ir ouvir Mísia miar “em grande estilo” na operita-tango que o S. Carlos vai apresentar no próximo Verão. Talvez Dulce Pontes, que nunca cancelou concertos (no CCB) por falta de público e já cantou Piazzolla em muitas ocasiões pudesse alternar com Mísia para se ver a diferença! E veremos se Jorge Calado, na força do estio, não mete férias!

Quanto às condecorações do Dr. Jorge Sampaio é melhor nem falar. Se elas tivessem mostrado um pouco mais de critério, seguramente que não teriam beneficiado a directora geral da Companhia Nacional de Bailado (CNB), Ana Caldas, que nunca fez nada em prol da dança e tem por justificar um buraco de 3,6 milhões de Euros e uma muito esperada acusação de abuso de poder e má gestão pelo Ministério Público.

Pelo testemunho de Marcelo R. de Sousa – o homem que tudo sabe a nada lhe escapa – ficámos a saber que Pinamonte está de abalada (apesar das pressões financeiras do grande capital mecenático) e que o MC parece ter a situação sob controle.
É verdade que a coisa tem sido mantida em segredo e que o actual Secretário de Estado da Cultura, Mário Vieira de Carvalho – um homem cuja tese de Doutoramento visou o TNSC – deve ter algo na manga. A fazer fé nas palavras do professor Marcelo o OPART trará muitas novidades para a ópera.
Já para a Dança – com a volta da CNB para a alçada do S. Carlos e a mediocridade artística e de gestão - as dúvidas mantêm-se. A avaliar por todos os disparates que se têm feito nos últimos seis anos na nossa única companhia nacional de dança e não sendo nem a Sra. Ministra nem o SEC especialistas na matéria, o futuro parece muito incerto.

Será que, saindo Pinamonte, Portugal é um país tão miserável culturalmente que não tenha um único cidadão PORTUGUÊS, HONESTO, CULTO E COMPETENTE, que possa dirigir os destinos da nossa primeira (e única) “casa da ópera”?
Ou será que todos aqueles que, há anos, salivam no bar do S. Carlos nos intervalos da récitas das ópera, pelo gabinete da direcção – e são tantos – agora vêm, com o habitual cinismo e má fé, cantar loas a Pinamonte quando sabem que opções não lhe faltam e que o seu destino parece já estar traçado?

Termina, assim, o último vestígio do Comendador Sasportes nas instituições culturais portuguesas. E isso, certamente, pode servir de consolo para muitos portugueses.

Quanto à ópera – que não possui uma única companhia estável nacional - e à dança portuguesa (que viu extinguir-se, o ano passado, o Ballet Gulbenkian e, nas últimas semanas, duas companhias mais pequenas) … que Deus tenha piedade de nós!, Já que os homens… outros interesses (e negociatas) parecem mover.



António Laginha

Antigo artista do TNSC



Carta recebida por e-mail da parte de Lydia Martinez

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3/11/2007

LA (jeune?) DANSE EST UN SPORT QUI SOUFFRE (et ennuie !)

Ce dimanche 11 mars 2007 a eu lieu au Théâtre Municipal d’Albi le concours Solo Mio, tremplin danse organisé par l’Athanor, Scène Nationale d’Albi et le Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse/Midi-Pyrénées, qui permet à des jeunes chorégraphes de présenter au public et à un jury de professionnels leur première création.

Le jury cette année était composé de Mark Tompkins, chorégraphe de la compagnie IDA et émérite personnage franco-américain de l’improvisation en danse, qui en été à juste titre le président, Danièle Devynck, conservateur du Musée Toulouse-Lautrec à Albi, Nathalie Auboiron, chargée de mission danse de l’ADDA du Tarn, Jean-Jacques Mateu, metteur en scène de la Petit Bois Cie. et Aurélie Savy, étudiante au CUFR Jean-François Champollion à Albi, représentant le public.

Le rideau s’ouvre sur Carla Macau, 23 ans, candidate catalane présentée par l’Institut del Teatre de Barcelone, qui danse «UVA», chorégraphie de Miquel Barcelona. Pendant 13 minutes Carla interprète une danse d’objets, qui comme elle, gigotent sans raison apparente. Une jolie danseuse qui a bien exécuté ce que l’on a demandé. Malgré la belle image de début, «UVA» n’est que ça : des successions d’images sans fil conducteur, sans logique, sans fluidité… des subterfuges pour une danse académique qui se base sur une théâtralité exagérée et démodée. «UVA» («raisin» en français) prends son titre des raisins que l’interprète mange, sans qu’on comprenne pourquoi, à la fin de ces 13 infinis minutes d’une inintéressante chorégraphie.

«JAMAIS DES JAMBES», chorégraphié et interprété par Jung-Ae Kim, coréenne de 24 ans établie à Paris, nous montre une danse dense, peut-être un peu longue (15 minutes), mais qui a des choses à dire. Jung-Ae propose une fluidité de mouvement et une théâtralité qui permettent de lui attribuer une filiation dans les courants de la danse contemporaine française (Jung-Ae, danse, entre autres pour Odile Duboc/CCN de Franche Comté, et a fait la formation ex.e.r.ce du CCN de Montpellier/Mathilde Monnier). Une jeune chorégraphe potentielle, qui malgré un choix de costume minimaliste (et peut-être pas le meilleur) affirme sa présence, mais qui apparemment n’a pas marqué le jury.

Ce suit «AVEX KIALA», petite bouffée d’air frais «à la française», chorégraphié et interprété par Lucie Lataste, toulousaine de 28 ans, qui nous apparaît comme une Amélie Poulain de la danse, et qui pendant 13 minutes nous propose une chorégraphie gestuelle. Cela est intéressant, malgré une esthétique un peu vieillie (et qui se veux intemporelle), mais le propos (la danse est développé à partir de la langue des signes) n’évolue guère, et ça reste dans une agitation ou l’énergie est la même du début à la fin.

«TAUREAU – EN QUÊTE D’UN AUTOPORTRAIT» de la chorégraphe et interprète turque Özlem Alkis, 29 ans, encore une candidate institutionnelle, cette fois du CNDC d’Angers, est une déambulation nonchalante où nous avons l’impression que l’action se passe surtout dans la tête d’Özlem, puisque au public manquent des pistes pour comprendre ou même être captivé par cette gestuelle fluide mais inaccessible.

Bérangère Quillard, 30 ans, habitant Toulouse, a proposé «AUTOROUTES A11, A6» (titre provisoire). 15 minutes de Rock&Roll sur une danse débridée et une narrative engagée. Bérangère arrive avec une attitude de rebelle révoltée, qui dévoile d’emblée toute la dramaturgie d’«AUTOROUTES», et qui condamne la pièce à un decrescendo d’intérêt. Sa théâtralité, sur jouée et criée n’arrange pas les choses, et rend souvent sa narrative incompréhensible. Une installation sonore intéressante qui ne compense pas la linéarité de cette énergie «rebelle» qui termine par nous fatiguer. Une danse partant de cette même énergie «rebelle» mais qui ne se croise pas avec le texte ou la musique, donnant origine à une pièce pluridisciplinaire, mais où les disciplines ne se mélangent pas.
Un travail avec potentiel, un potentiel à nourrir de nuances… nuances qui pourraient amener toute une nouvelle dimension à ces «AUTOROUTES».

«THE FUCKING PART» met en scène Yann Gibert, seul chorégraphe et interprète du sexe masculin à se présenter au Solo Mio. Ce jeune danseur français de 25 ans, habitant le Portugal, fait une proposition originale (la seule de cette édition de Solo Mio !) avec son «THE FUCKING PART». Pendant 9 minutes il nous suggère par la parole les mouvements qu’il pourrait faire, avançant et reculant dans l’espace et ce plaçant toujours dans la même position, debout face à nous. Si au début, à la surprise initiale se suit le questionnement: ok, et alors, où tu veux en venir ?, on termine par se laisser emballer par la magie de la suggestion des mots et on voit Yann danser. D’autant plus qu’à la sensation d’être pris au piège initiale, se suit l’amusement de cette performance culotté où ne manque pas l’humour. Au moins nous aurons pu apprécier une proposition aboutie, même si le vocabulaire n’était pas celui de la danse, mais était sans doute celui du corps, et du langage le plus contemporain de la soirée !

Mais le jury a décidé autrement et c’est Sara Martinet, toulousaine de 24 ans qui a été la lauréate de cette édition de Solo Mio, avec son «LE BAIN». Ce «BAIN» commence avec l’angoisse de la danseuse exprimée pitoyablement par des phrases au sol qui auraient pu être des exercices pris de n’importe quel cours de danse contemporaine… Sara, une interprète du mouvement, danse ses révoltes prenant son corps comme bouc émissaire, caché derrière un visage inexpressif qui se cache à son tour derrière ses cheveux. Une danse souffrante qui nous rappelle quelques chorégraphes des années 90. Le manque d’originalité de cette chorégraphie s’aggrave avec l’utilisation scénique de la baignoire (cachée derrière un tissu au début, que la danseuse/chorégraphe enlève pendant un noir fait exprès pour cela, et qui marque la 2ème partie de la pièce!). Cet objet devient, nous ne savons pas pourquoi, puisque le début ne laissé prévoir rien en rapport avec «LE BAIN» (malgré le titre), le centre de toute action, et si Sara l’utilise de façon virtuose, cela ne suffit guère, puisque la succession de mouvements et d’images ne priment point par son originalité… même le moment d’humour (que nous dirons : malgré la volonté de Sara) est vécu avec gravité - les lunettes de piscine, suffisent peut-être à faire rire le public, mais surtout pas à affirmer une nouvelle donné chorégraphique ou dramaturgique.

Si «LE BAIN» de Sara Martinet n’était peut-être pas la chorégraphie la moins intéressante de cette édition du Solo Mio, elle n’était pas non plus, ni du point de vue de la chorégraphie, ni du point de vue de l’interprétation, ni du point de vu de la recherche du mouvement, ni du pont de vu de l’originalité du propos, la création la plus contemporaine, pertinente, originale ou aboutie de la soirée.

Restent à questionner les paramètres de sélection (et présélection) – nous avons du mal à croire que ce tremplin réunissait un échantillon représentatif de la jeune création française, européenne ou mondiale !

www.athanor.asso.fr

www.cdctoulouse.com

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3/09/2007

C'EST ROYAL... POUR LES INTERMITTENTS!

Royal veut rétablir les 507h sur 12 mois pour les intermittents

Au nom de "l'urgence sociale et culturelle", Ségolène Royal s'est engagée jeudi à rouvrir "très vite" les négociations avec les syndicats d'intermittents du spectacle pour réformer leur système d'indemnisation-chômage si elle accède à l'Elysée en mai prochain.

La candidate socialiste à la présidentielle se prononce notamment pour un retour au principe de 507 heures travaillées sur une période de douze mois pour ouvrir les droits à indemnisation.

Le protocole signé en 2003 entre le patronat, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, qui avait déclenché une longue grève des intermittents et provoqué l'annulation de nombreux festivals, réduit cette période de référence à dix mois pour les techniciens du spectacle et dix mois et demi pour les artistes.

"C'est vrai qu'il faut déplorer qu'un système qui fonctionnait bien ait été cassé même si, comme tout système, il a besoin d'être réformé", a déclaré la candidate socialiste à la présidentielle sur Canal+. "S'il y a des choses qui ne fonctionnent pas bien, réformons mais ne cassons pas".

"Les négociations seront reprises très vite", a-t-elle assuré en réponse à une question du chanteur Cali, l'un de ses invités lors du Grand Journal.

Dans un communiqué diffusé par son équipe de campagne après l'émission, la candidate précise les conditions qu'elle fixera aux partenaires sociaux à l'ouverture de cette nouvelle négociation collective.

Ils devront travailler à un accord portant sur "la mise en place d'un système réellement pérenne et équitable qui replace les annexes 8 et 10 de la convention Unedic au coeur de la solidarité interprofessionnelle", explique Ségolène Royal.

Elle souhaite le rétablissement des 507 heures pour les techniciens et les artistes "avec date anniversaire fixe car cela correspond aux réalités du travail artistique".

L'accord devra également comprendre une "incitation forte afin que les entreprises culturelles et audiovisuelles qui emploient des intermittents pour des fonctions permanentes, transforment leurs contrats en CDI".

"Il y a urgence sociale et culturelle à sortir d'une situation dangereusement bloquée et génératrice de graves inégalités qui fragilise des pans entiers de la création dans notre pays et remet en cause l'objectif qui nous rassemble de la diversité culturelle", souligne la candidate de gauche, dénonçant le "mauvais accord" de 2003 et la droite qui "n'a eu de cesse que de gagner du temps" depuis.

Les grèves des intermittents à l'été 2003 ont montré "à quel point la culture était aussi une filière de développement économique et social (...) avec beaucoup d'emplois à la clé", a-t-elle souligné sur Canal+.

Il y a à ses yeux en France "un paradoxe assez terrible: d'un côté une société qui a soif de culture, où il n'y a pas assez de culture, où il faut la mettre massivement dans tous les rouages de la société et de l'autre des artistes qui sont au chômage".

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-30051150@7-37,0.html
lien envoyé par mail par Marie-Pierre Genard


NB: Il me paraît de plus en plus clair que le vote qui fera la différence est sur Ségolène Royal. D'autant plus que si tous (ou la plupart) les restaurateurs et commerçants votent Sarko (pour ne pas parler de tous les propriétaires), par égoïsme professionnel, nous, artistes et intermittents n'avons qu'à faire de même.
Votez intelligemment, votez Ségolène Royal!

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3/08/2007

FEMME/MULHER/WOMAN/MUJER

Bonne journée à toutes les Femmes du Monde.
Merci de nous avoir donné naissance.
Merci pour votre sensibilité.
Merci de rendre ce Monde meilleur par votre simple présence!
Merci à vous!

Um bom dia a todas as Mulheres deste Mundo.
Obrigado por nos terem dado Vida.
Obrigado pela vossa sensibilidade.
Obrigado por tornarem este Mundo um lugar melhor, simplesmente através da vossa presença!
Obrigado a todas!

A very nice day to all the Women around the World.
Thank You for giving Life to us.
Thank You for your sensitivity.
Thank You for making this World a better place to live in, only by being there!
Thank You all!

Un muy buen dia a todas la mujéres de este Mundo.
Gracias por nos dar la Vida.
Gracias por vuestra sensibilidad.
Gracias por transformar este Mundo en un lugar mejór para vivir, solamente con vuestra presencia!
Gracias a todas!

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3/07/2007

PERFORMANCE ANTI-SARKO

Bonjour les anti-sarkozistes,

Alors pour résumer la réunion de samedi 3 mars, pour la performance anti-sarko.

Sur le contenu:

On pense mettre en place une "chaise musicale" (moi j'ai pensé qu'on pouvait utiliser la chanson de campagne de sarko ?). Lorsque la musique s'arrête, tout le monde s'arrête et 1 reste sans chaise: c'est Sarko.
Les personnes assises se transforment en statue (elles prennent les poses qu'elles veulent). Sarko se charge de virer une personne afin de prendre sa place. La personne qui se fait virer fait un solo si elle le désir (par exemple, les danseurs, comédiens ou autres voudront peut être en profiter pour présenter leur travail). Ensuite la musique reprend et sarko reste une fois de plus sans chaise pour s'assoir... etc... etc

Accessoires:

Chacun de nous aura un tee shirt avec un transfer de carte d'identité devant, et derrière un panneau imprimé sur ce même tee shirt avec inscrit "racaille", "carshérisé" ou autre, avec de bonnes expressions sarkoziennes comme on les aiment. Nous serons possiblement masqués (à discuter ensemble) par un sac en papier, celui du personnage de sarko sera imprimé du visage de Sarko. Je pense que ça serait pas mal que sarko porte une sorte d'unifome style agent de sécurité.
Voilà, ensuite, peut être on essaira de disposer des affiches anti-sarko en fond etc...

Voilà, c'est l'idée de base, qui est proposée, elle peut être modifiée ou amplifiée avec votre participation.

Pour ce qui est des dates, horaires et lieux:

- Le mercredi 14 mars réunion performance anti sarko à partir de 18h à l'atelier Double Boucle 47, rue Réclusane - Métro St Cyprien
- Le mercredi 21 mars réunion de mis en place à 10h à l'atelier Double Boucle

PREMIÈRE PERFORMANCE le mercredi 21 mars à 13h

DEUXIÈME PERFORMANCE le même jour à 18h

Nous avons définit 3 lieux propices à la réalisation de cette performance: Place du Capitole, place Wilson et place St Georges, si vous pensez à d'autres lieux n'hésitez pas à nous en faire part.

Nous demandons à chacun d'amener un tee shirt simple blanc ou clair et un tabouret ou chaise si vous en avez.

Inscriptions pour participer et recéption d'idées toujours possibles: envoyer mail à dinizsanchez@lua.fr

A bientôt,

l'équipe d'organisation de la Performance anti-sarko

PS-Nous distribuiront sans doute, à la fin de la performance, une merveuilleuse création d'Agathe: le papier toilette anti-sarko!

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3/06/2007

RE et RE: LETTRE DE CONTESTATION À LA DRAC

«Je trouve votre courrier à mon retour de réunion. Je suis étonné de votre étonnement car lors de notre entretien du 9 janvier dernier je vous avais déjà expliqué quelles étaient les raisons qui rendaient votre dossier non recevable. Je vois que vous avez pas voulu m'écouter. Les éléments que vous venez d'envoyer sont des éléments nouveaux qui ne figuraient pas à votre dossier de demande d'aide, mais ils confirment la non recevabilité. Avoir deux cachets en 2006 ne justifient pas d'une activité professsionnelle (ce qui signifie: vivre des revenus de son activité principale). Bien entendu, vous pourrez présenter un dossier l'an prochain, et j'en serai très heureux, si vous présentez une activité salariée régulière sur l'année 2007, si vous trouvez un ou des coproducteurs pour votre ou vos projets. Croyez bien que les règles sont les mêmes pour tout le monde et je vous demande de ne pas y voir d'attaque personnelle. Soyez certain, par ailleurs, que votre prestation sur les plateaux, m'a beaucoup interressé. Bien sincèrement, Conseiller Musique et Danse de la DRAC Midi-Pyrénées»

Cher Monsieur,

Je suis très étonné de votre réponse, puisque à aucun moment de notre entretien du 9 janvier dernier il a été question de la non recevabilité de notre dossier 2007.
Bien le contraire: vous nous avez assuré qu'il était complet et que pour cette raison il n'y aurait aucun empêchement pour que notre compagnie participe aux Plateaux DRAC 2007.
Je ne peux pas écouter ce qui ne m'as pas été dit... mais bien sûr cela reste entre nous deux vue qu'il n'y avaient pas de témoins, et que bien sur vous être épaulé par votre institution... peut-être a cela été un oublie de votre part?
Je suis d'autant plus surpris, puisque que vous m'aviez dit que la raison donné par vos bureaux l'année d'avant, pour la non recevabilité de notre dossier 2006, aurait pu être contourné, si vous étiez là, et vous aviez donc confirmé la recevabilité du dossier actuel.
Ce que je ne comprends point c'est pourquoi donc j'ai pu présenter mon travail aux Plateaux DRAC du 21 février dernier, si d'après votre lettre notre projet ne nous permet pas de « présenter votre projet au comité d’experts interrégional pour l’attribution de l’aide à la création chorégraphique 2007.»
Je suis bien étonné de la politique d'exclusion qui mène votre institution, puisque les cas des compagnies qui peuvent dans les premières années de son existence vivre de leur activité est très rare, et qu'en ne prenant pas cela en compte, la DRAC nie en presque totalité la jeune création et la possibilité d'un renouvellement de la culture contemporaine.
D'autant plus que je ne trouve aucun article sur ce point dans l'arrêté du 25 novembre 2003 relatif à la procédure d'aide à la création chorégraphique.
Je vous prie de me faire parvenir la réglementation officielle ou cela est définit.
Merci pour l'intérêt porté sur le travail de notre compagnie.
Je voulais conclure, que si d'un côté je ne me nomme représentant de personne/association/institution ou autre, à part ma compagnie, je suis conscient que la réalité dont je témoigne ne m'est pas singulière, et que donc doit être du domaine public.
Pourriez-vous peut-être m'expliquer l'intérêt des subventions proposés par l'état si une compagnie doit pouvoir faire sans avant?
Si ma compagnie avait les moyens de créer sans avoir besoin de remplir des dossiers de 24 pages (x3) croyez-moi que je m'épargnerai le travail, au moins pour des raisons écologiques de gâchis de papier.

Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma parfaite considération,

Diniz Sanchez

Compagnie Lua

Note au lecteur: Pour ce qui est de la situation professionnelle de l'auteur, vous pouvez consultez l'article qui a donné naissance à ce blog:
http://artistes-creatifs.blogspot.com/2006_02_01_archive.html

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3/05/2007

LETTRE DE CONTESTATION À LA DRAC

Monsieur,
Je représente la Compagnie Lua, compagnie professionnelle de danse contemporaine et transdisciplinaire franco-portugaise, établie à Toulouse depuis 2005.

Nous avons une existence juridique depuis 2003.

Nous avons crée à ce jour 4 pièces chorégraphiques, pour lesquelles nous avons employé des artistes intermittents. Ces pièces ont étés diffusés en région, en France et à l’étranger.

En revanche, malgré toute notre activité artistique et créative professionnelle, nous n’avons, jusqu’à présent, reçu aucun soutien ou financement de l’état.

Je vous aie rencontré personnellement le 9 janvier 2007, en rendez-vous privé, et le 21 février 2007 à l’occasion des Plateaux DRAC 2007, où vous avez pu constater notre démarche professionnelle.

Le 2 mars 2007 vous nous avez envoyé une lettre disant que les conditions de production de notre compagnie ne s’inscrivent pas «dans une économie professionnelle du spectacle vivant : condition préalable à la recevabilité d’une demande d’aide au projet de création chorégraphique

Il se trouve que, suite aux manques de financements et reconnaissance professionnelle, la compagnie s’est vue obligée de développer la création 2006 «Subventionnez-moi», dans une optique d’autoproduction et d’accepter de participer à des Festivals et Programmations non rémunérés, qui permettaient une visibilité indispensable à la reconnaissance professionnelle de la compagnie et à la future diffusion de son travail, PUISQUE AUCUN ETABLISSEMENT, PUBLIC OU PRIVÉ N’ACCEPTE DE PROGRAMMER DES SPECTACLES QU’ILS N’ONT JAMAIS VUE.

Néanmoins, la première de la création 2006 «Subventionnez-moi» a été acheté (l’exception qui confirme la règle, heureusement) par le Conseil Général des Hautes-Pyrénées et programmée à Luz-Saint-Sauveur, dans le cadre des Concerts d’Automne des Hautes-Pyrénées. En novembre 2006 nous avons donc salarié l’artiste intermittent intervenant dans ce spectacle.

Malheureusement, et parce que l’urgence de régler des payements dus aux associations par les organismes publics est moins prioritaire et précise que les dates d’envoi des dossiers de demande de subvention, le 15 décembre 2006 (date limite de dépôt pour les dossiers de demande d’aide au projet chorégraphique 2007 de votre institution), nous n’avions toujours pas reçu le règlement de notre prestation du 17 et 18 novembre 2006, et en conséquence nous n’avions pas pu faire toutes les déclarations aux organismes sociaux, correspondantes à l’emploi de l’artiste intermittent.
Pour cette raison nous avons déclaré ne pas avoir eu de salariés à cette date, et donc pas envoyé la DADS demandé dans votre dossier.

Ce que nous ne comprenons pas dans les actions de votre établissement c’est pourquoi nous ne sommes pas informés de votre règlement interne qui apparemment vise exclure la jeune création du système de subventions de l’État, et qui, n’est pas explicite dans l’arrêté du ministère de la culture et de la communication du 25 novembre 2003 (JORF du 30 novembre 2003), qui définit la procédure d’aide à la création chorégraphique.

– Pour la demande de subvention 2006, la compagnie a vu son dossier refusé administrativement (nous n’avons même pas pu nous présenter face au comité d’experts), parce que nous n’avions pas définit une date de première, ni une coproduction (vous-même, dans notre rendez-vous du 9 janvier 2007, m’aviez dit que c’étaient des raisons contestables, et que si vous étiez en possession de vos fonctions actuelles de conseiller musique et danse à ce moment là – poste qui n’avais pas d’interlocuteur à l’époque, le dossier aurait été sûrement recevable – et nous étions prêts à avancer les informations manquantes, même si provisoires) ;
– Pour la demande 2007, nous venons de recevoir une lettre de refus du 2 mars 2007, parce que : « J’observe néanmoins que votre dossier ne fait aucune rémunération pour les spectacles donnés en 2006. Cette donnée ne permet pas de penser aujourd’hui que les conditions de production de votre compagnie s’inscrivent dans une économie professionnelle du spectacle vivant : condition préalable à la recevabilité d’une demande d’aide au projet de création chorégraphique. Aussi les éléments produits dans le dossier d’instruction ne permettent pas de donner suite favorable à votre demande et de présenter votre projet au comité d’experts interrégional pour l’attribution de l’aide à la création chorégraphique 2007.». Suite à cette réponse nous vous avons envoyé par fax, le 3 mars 2007, les documents faisant preuve du contraire, à savoir :
1. Convention entre le Conseil Général des Hautes-Pyrénées et notre compagnie (l’achat de spectacle du 17 et 18 novembre 2006)
2. CDD concernant l’emploi d’un artiste intermittent les 17 et 18 novembre 2006, et les respectifs bulletin de salaire et attestation ASSEDIC
3. Tableau et Bordereau récapitulatifs des cotisations versées à l’URSSAF de Haute-Garonne
4. Déclaration annuelle des salaires 2006 à l’AFDAS
5. Notification des taux des cotisations versées à la Caisse Régionale d’Assurance Maladie Midi-Pyrénées, pour les risques 923 AB (création et interprétation littéraires et artistiques) et 923 AC (artistes, toutes activités)
6. Cotisation 2006 à la CMB – Médecine et santé au travail
7. DADS
(Les documents manquants n’étant pas encore disponibles, dû aux délais des organismes sociaux qui les éditent – qui vous seront envoyés, sur demande de votre part, dès qu’ils seront disponibles)

Nous tenons aussi à vous informer que la compagnie a, à ce jour, 7 (sept) spectacles programmés (correspondant tous à des achats de spectacle), pour la création 2006 et aussi pour la création 2007, pour lesquels nous aurions tout le plaisir de vous faire parvenir les contrats/lettres d’engagement respectifs, sur demande de votre part. Ces contrats donneront lieu, comme le prévoit la loi, au payement de salaires d’artistes intermittents. Nous pensons que cela fait encore preuve «que les conditions de production de votre compagnie s’inscrivent dans une économie professionnelle du spectacle vivant : condition préalable à la recevabilité d’une demande d’aide au projet de création chorégraphique

Sert la présente lettre pour faire appel au refus de votre lettre du 2 mars, à la lumière des ces nouvelles informations et demander une réexamination de notre dossier de demande d’aide chorégraphique 2007.

Nous voudrions aussi exprimer notre demande d’une transparence publique de la réglementation qui définit les procédures de demande de Subvention du Ministère de la Culture et Communication – Directions Régionales des Affaires Culturelles.

Pour terminer nous voudrions aussi exprimer notre envie de voir votre organisme engagé dans le soutien de la jeune création – culture de demain (pourquoi pas par l’établissement d’un pourcentage annuel de nouvelles compagnies subventionnées), et pas exclusivement dans le soutien cyclique d’établissements qu’ayant fait preuve de professionnalisme dans le passé, parfois ne produisent plus de spectacles représentatifs de la création contemporaine actuelle.

Tout en restant à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur, l’expression de ma parfaite considération.

Diniz Sanchez
Compagnie Lua

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3/02/2007

GOING BANANAS… ou les fruits d’un désir inachevé

Le 1er et le 2 mars 2007, à 20h30 au Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse, la Todaycompany présente «A banana is a banana», solo de danse/théâtre interprété par Brune Campos.
Dans une mise en scène de Gertjan van Gennip, éclairée par Françoise Libier, nous assistons pendant 50 minutes à une humanité nue, crue et franche, qui évolue dans ses cycles de vie répétitifs…
Une femme en talons, peu habillée, avec un «Love» poilu autour du cou, rentre dans un espace de proximité… ou presque… un espace vide… ou presque… son univers minimaliste et précis est composé de bananes, qu’elle récolte minutieusement, précieusement, avec une espèce de cageot/sac à main et une faucille.
Elle est heureuse, ou du moins c’est ce qu’elle dit… «La journée est belle» nous dit-elle en anglais… nous parle t’elle vraiment ? Son regard tournoyant sur ses hauts talons, comme son corps, à moitié nu, ne nous fixe pas des yeux… comme un «oui, ça va et toi ?» mécanique, que nous répétons tous les jours en société… et puis elle a ses bananes : les manger la rend heureuse – malgré son expression neutre et vague, comme si elle voulait convaincre l’univers d’une joie fugitive… les comptabiliser rend les journées belles, dans un jeu d’individualisation d’objets où on sent naître la satisfaction… mais «Love» n’est jamais content : il «wants more» !? Il ne le dit pas… cette dépouille de «Love» reste silencieuse et manipulatrice.
Brune Campos maîtrise son environnement dans cette forme déstabilisante de spectacle, répétitive mais intrigante, où on pourrait discerner une démarche à la Composition en Temps Réel.
Une performance sans faille qui nous interpelle, nous questionne, nous parle de l’humanité, de l’homme et de la femme, de la recherche du bonheur, des apparences, des rapports de manipulation social et intime, de sexe, de l’insatisfaction, de la soif de pouvoir… une pièce vraiment contemporaine et plus actuelle que jamais, dans notre contexte sociopolitique.
Il y aura ceux qui ne verront peut-être qu’une récolteuse de bananes… mais si en bon portugais on sait qu’une banane (= uma banana) c’est simplement un fruit, on saura qu’un banane (= um banana) c’est un «bon à rien», un «mou»; peut-être alors notre imaginaire pourra s’épanouir d’avantage.
Gertjan van Gennip nous invite à 50 minutes d’une forte théâtralité, qui frôle souvent le comique, mais qui surtout touche là où ça dérange, avec une incroyable interprétation/création de Brune Campos, qui se met à nu dans cette danse («République») des bananes… et en plus, cerise sur le gâteau : à la fin vous pourrez déguster ces objets (de désir) artistiques, en mangeant quelques bananes (ce sont des bananes qui ont vécu !) en parlant avec les artistes.
De la jeune création juste et pertinente, qu’il faut soutenir.
Ce premier solo de la jeune Todaycompany est un début prometteur (d’autant plus exportable, puisqu’il est en anglais) : espérons les revoir bientôt sur les planches.

todaycompany@hotmail.com

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