Artistes et Créatifs/Artistas e Criativos/Artists and Creatives/Artistas y Creativos

2/28/2007

Réunion organisation performance anti-sarko

La première réunion pour organiser la performance anti-sarko aura lieu samedi 3 mars à 15h.
On y décidera démocratiquement le quoi, le où et le quand!
Plus d'informations et confirmation de votre venue à diniz@lua.fr ou au 06 60 92 39 60.
Venez nombreux et pleins d'idées!

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ACTUALITÉ JEUNE CRÉATION DANSE À TOULOUSE

Bonjour,

Quelques dates à retenir pour les prochains spectacles de la jeune création en danse à Toulouse et Midi-Pyrénées:

  • Jeudi 1er & vendredi 2 mars 2007: «A Banana is a Banana» de Gertjan Van Gennip avec Brune Campos
    20h30, au studio du Centre de Développement Chorégraphique
    5€ tarif unique
    Réservations au 05 61 59 98 78
  • Jeudi 8 mars 2007: «Pre-Occupation» de Anastasia Hvan et Yoram Mosenzon, avec Anastasia Hvan
    16h, au Théâtre des Mazades
    Entrée libre
    Informations au 06 85 43 80 10
  • Dimanche 11 mars 2007: Concours Solo Mio
    Tremplin organisé par l'Athanor et le CDC, Solo Mio permet à de jeunes chorégraphes de présenter au public et à un jury de professionnels leur première création.
    17h, au Théâtre d'Albi
    Entrée libre

http://www.cdctoulouse.com/

anastasijahvan@front.ru

http://www.athanor.asso.fr/

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2/27/2007

FORUM DE RENCONTRE ET DE DISCUSSION AVEC «CHORÉGRAPHES ASSOCIÉS»

LE SAMEDI 10 MARS, 12H30 - 15H30,
AU THÉÂTRE DE LA VILLE
2, PLACE DU CHATELET, PARIS 1ER
Salle du restaurant (par entrée des artistes
)

Chorégraphes Associés vous invite à participer à la prochaine réunion d'information sur le syndicat et ses activités, et à une discussion autour du thème:

«Quelle différence entre un chorégraphe et un auteur?» ou «Comment se définir face aux contrôles? Artiste, Employeur, Employé?»

Nous nous adresserons aussi aux problèmes très actuels concernant le SPEDIDAM, ainsi qu'à tout autre question que vous pourriez avoir envie de poser concernant vos activités de chorégraphe.

CHORÉGRAPHES ASSOCIÉS
Syndicat des chorégraphes
Maison des Auteurs
7, rue Ballu
75009 Paris

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LES CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE NOUS PARLENT (ENFIN) DE CULTURE

Patrimoine, création, rôle de l’école : sur l’essentiel, les candidats s’accordent. Mais ont-ils des projets singuliers ? Récit de six rencontres.

Nous étions partis pour une très officielle série d’interviews des candidats à la présidentielle. Et puis il y a eu cet entretien détonnant avec Jean-Marie Le Pen dans sa maison de Montretout, cette rencontre avec Ségolène Royal dans son bureau de l’Assemblée nationale, qui vira aigre, tourna court... avant qu’elle ne revienne nous voir à Télérama. Ces mul­tiples désistements de François Bayrou. Et ce petit déjeuner survolté avec Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur... Des instantanés savoureux qui, nous a-t-il semblé, en disent autant sur les candidats que leur discours officiel.

  1. Lundi 22 janvier. 14 heures. Marie-George Buffet.
    Siège du Parti communiste, l’immuable soucoupe de la place du Colonel-Fabien. Souriante, simple, mais quand même accompagnée de son attaché de presse, Marie-George Buffet explique pendant trois quarts d’heure que l’Etat – ça n’étonnera personne – doit donner plus d’argent aux artistes, ne pas laisser la culture aux mains des marchands, etc.
  2. Mardi 23 janvier. 10h30. Jean-Marie Le Pen.
    Au fond d’un parc privé, un portail imposant, une maison cossue, des molosses et un jeune homme en costard qui vous emmène « dans le bureau du président ». Vue sur tout Paris, bric-à-brac de pin’s, bustes de Jeanne d’Arc et photos de bateaux…Sur la table, Au cœur de nos régions, de Jean-Pierre Pernaut, et un magné­tophone : « J’enregistre mes entretiens, ça m’a déjà permis de faire condamner des journalistes », explique Jean-Marie Le Pen, pantalon gris, chemise bleue et cravate à pois. Le candidat n’a pas spécialement préparé l’interview. Agir en matière de culture, dit-il, c’est avant tout protéger le patrimoine, apprendre le chant à l’école. Pour le reste, Internet, les droits d’auteur, les intermittents... il n’est pas très sûr de la ligne. La culture, il pratique. Mais pas le cinéma : « Trop dangereux : “ils” s‘appellent sur leurs portables et m’attendent à cinquante à la sortie. » Plutôt des films d’action à la télé, des émissions, « quand les filles ont de beaux seins et de longues jambes », et « des programmes sur les animaux ». L’art moderne, « Klein faisant rouler des femmes dans la peinture », ça le laisse aussi perplexe qu’hilare. Son truc, c’est plutôt le classique, « entre Beethoven et le rap, y a photo », et, si on en croit sa bibliothèque, l’histoire : les Waffen SS, les marines, l’Indochine... Sur sa platine, une version jazz de La Marseillaise. Dans sa discothèque, des dizaines de 33 tours produits par son ancienne maison de disques. Beaucoup de musique militaire : « De manière inexplicable, ça me met les larmes aux yeux. » Et, surtout, Jean-Marie Le Pen connaît « plus de mille chansons ». Tellement content de nous les chanter, pendant ces deux heures, qu’il en oublie ses invités pour le déjeuner. En partant, il nous fait admirer, dans son salon, un portrait de lui en pied, chemise blanche bouffante et longues cuissardes, regardant le lointain (l’avenir ?) avec une longue-vue : « Moi, en corsaire. Pas mal, hein ? »
  3. Même jour, à 14h30. Ségolène Royal, acte 1.
    Assemblée nationale. Sur un bureau, un fascicule, « Réussir un débat participatif », une pile de livres d’où dépasse un Ushuaïa. La députée candidate arrive, sourire et maquillage forcés, façon plateau de télé : « C’est pour quoi ? Pour qui ? » S’inquiète : « Mais vous n’avez pas envoyé vos questions avant ? » Prévient : « Je n’ai pas beaucoup de temps, je dois me recueillir sur la dépouille de l’abbé Pierre. » Propose : « On m’a fait une note, je vais vous la donner. » Pas de chance, le journaliste veut son avis à elle, pas celui de ses conseillers. Son directeur de cabinet s’insurge : « Mais il y a trop de questions ! » Ségolène Royal arrache la feuille des mains de l’émissaire de Télérama : « De quoi avez-vous peur ? », proteste celui-ci. « Quand on est candidate à la présidence de la République, on n’a peur de rien », réplique-t-elle. Elle n’a pas peur, donc, mais pas de temps... « Revoyons-nous. » Serrage de mains. Sourire.
  4. Mardi 30 janvier. 10h30. Dominique Voynet.
    Pour masquer les « horribles murs oranges » de son QG, dans l’Est parisien, la candidate a accroché des tableaux personnels et des photos de sa fille. Malade et affable, en pantalon et chaussettes avec petits chats, elle nous reçoit seule autour d’une table ronde, pot de fleurs et bloc de papier recyclable. Elle dit n’avoir pas eu le temps de regarder les notes de ses collaborateurs, mais aime les mangas, adore « David Lynch, Cassavetes et le Wenders des débuts », télécharge de la musique sur son iPod, regarde Six Feet under sur DVD, est abonnée à Télérama. Bref, la culture, ça l’intéresse. Réformer le système des intermittents, ne pas pénaliser le téléchargement sur Internet mais taxer les opérateurs, « éradiquer » la publicité des chaînes publiques... elle a plein d’idées. « Vous ne m’avez pas posé de questions sur la culture et l’Europe ? » Tiens, c’est vrai. Après deux heures d’entretien-fleuve, on lui demande les notes de ses conseillers. C’était pour rire. Mais elle accepte.
  5. Vendredi 2 février. 11h45. Ségolène Royal, acte 2.
    Après le premier entretien, la rumeur a fait le tour de Paris. Et prend des dimensions grotesques. On entend que « Ségolène a déchiré les notes » du journaliste de Télérama. Mieux : « elle l’a giflé ! » Il nous revient aussi que Sarkozy et Bayrou ont réussi leurs interviews, ce qui nous fait plaisir, vu que nous ne sommes pas encore parvenus à les rencontrer.Les collaborateurs de Ségolène Royal ont demandé une seconde chance. La candidate arrive à la rédac­tion de Télérama avec deux voitures, une poignée de collaborateurs, une veste rose bonbon, le même maquillage « télé » que la première fois et son sourire. Fait consciencieusement le tour des bureaux, serre toutes les mains, s’assoit, tendue. « Je n’ai pas forcément réponse à tout », prévient-elle. Elle n’ouvre pas le dossier vert posé devant elle pour parler de sa priorité : la démocratisation de l’accès à la culture, « qui empêche le repli sur soi, le racisme, les violences ». Développer la pratique artistique à l’école, décentraliser, instaurer la gratuité des musées... Et tout ça ne coûte pas cher « puisque la culture produit de la valeur ajoutée, économique, sociale, environnementale ». La candidate s’applique à articuler, n’aime pas qu’on l’interrompe, bloque d’un coup quand on aborde ses goûts culturels. Elle regarde ses conseillers : « je ne sais pas si j’ai envie de répondre sur mes pratiques personnelles. Je ne veux pas d’exhibitionnisme. » On lui dit qu’elle accepte bien de poser dans Paris Match. « Les photos, c’est moins intime. Je suis candidate, ma parole a du poids. Je vais réfléchir. » Elle se lève. Ne demande pas de relire ses déclarations. Dans la rue, les lycéens, avec leurs téléphones portables, photographient son sourire.
  6. Samedi 3 février. 8 heures. Nicolas Sarkozy.
    On devait se voir à son QG, ce sera au ministère de l’Intérieur, pour un petit déjeuner. C’est plus pratique : il habite sur place. Il arrive frais rasé, dans le salon avec vue sur jardin, veste bleue, pantalon gris, chemise blanche ouverte, chaîne en or avec croix. Survolté, déjà. Il balance ses idées à la mitraillette ­– veut plus de culture à la télé, plus de privé dans la culture, de vrais campus pour ­chaque université –, beurre sa tartine, gigote sur sa chaise, apostrophe ses collaborateurs, avale un Advil, nous ­coupe, nous attrape le bras, boit son café, s’enthousiasme... On lui dit que ça va coûter cher, tout ça. « C’est la médiocrité qui coûte cher, le renon­cement ! » Il a réponse à tout, il démontre tout : « La chanson est un art majeur , et je vais vous le prouver. » La chanson, sa passion : Johnny, bien sûr, « quarante ans de bonheur », mais aussi « les Québécois : Céline Dion, Garou... », mais aussi, « je vais vous étonner », Raphaël, Corneille : « Quand il chante, on sent que ça vient vraiment de loin. » Côté littérature, il aime Louis Ferdinand Céline et Albert Cohen, vient de lire Les Bienveillantes, de Jonathan Littell. Entièrement ? « Jusqu’à la dernière ligne, et ça m’a donné envie de lire ­Kaputt » (de Malaparte). On y croit à moitié. Piqué au vif, il saute sur son sac de voyage, fouille dans ses chaussettes et en ressort le livre, triomphant : « Ah ! ça, vous ne l’aviez prévu, hein ? », ­hilare, le pouce pointé vers le bas. Et toc. C’est l’heure. Un huissier apporte un mot ­urgent. « Je dois partir. » Il est déjà parti. Il relira, lui, ses citations (qu’il amendera à peine). « Et alors, avec ­Ségo, que s’est-il ­passé ? » souffle son responsable de communication.
  7. Mardi 6 février. 12 heures. François Bayrou.
    Il a décommandé le rendez-vous deux fois. Nous aussi, une fois, ce qui l’a énervé : « Mais moi, je ne serai pas aussi mauvais que Ségolène Royal », a-t-il lancé bizarrement au ­télé­­phone, faisant sans doute référence à la rumeur... On s’est enfin retrouvé dans son QG de campagne, un hôtel particulier au cœur de Paris : odeur de peinture, décor résolument design, mobilier transparent, écran plat, tulipes et stylos orange : la couleur de sa campagne. De grandes photos du candidat, partout. Et lui, seul, ostensiblement force tranquille – et souriante –, prêt à nous donner « le temps qu’il faut » (ce sera une heure trente), en nous prévenant d’emblée qu’il voudra relire ses propos (il les modifiera très peu). Agrégé de lettres, auteur de livres d’histoire à succès, déclamateur occasionnel de Saint-John Perse et d’Aragon, explique être un « béotien » en matière de culture. Le Béarnais d’origine paysanne, candidat de la troisième voie, fustigeur de l’ordre installé, triture, pendant tout l’entretien, le fil du magnétophone et celui d’une même pensée : il faut repasser un contrat entre le monde culturel et la nation. La culture, kidnappée par un cercle d’initiés, doit être rendue « au peuple ». Un peuple qui l’a apparemment bien compris, vu les cadeaux qu’il lui envoie : dans son placard, deux beaux tracteurs
    miniatures.
  8. Mercredi 7 février. 11 heures. Ségolène Royal, acte 3.
    Elle devait réfléchir. On a rappelé pour obtenir par fax ses goûts culturels : « Ça arrive... On attend encore un renseignement de quelqu’un. » De la candidate ? Le fax, intitulé « Emission Télérama », dévoile une pratique savamment dosée : la candidate a écouté Bach, mais aussi Diam’s. Elle a lu Victor Hugo, mais aussi Fred Vargas. Vu un spectacle de hip-hop, mais aussi un opéra. Ne déteste aucun ­livre, aime « tout le cinéma français », ne télécharge pas de ­musique et ne détruirait aucun monument si on lui en donnait la possibilité : « La fonction d’un ­pré­­­­­­si­dent de la République, c’est de se por­ter garant de la protec­tion du ­patrimoine historique et ­culturel. » .


Emmanuelle Anizon

http://www.telerama.fr/

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PARTICIPA EN LA MARATÓ DE L'ESPECTACLE

PARTICIPA EN LA MARATÓ DE L’ESPECTACLE EN 3 PASOS :

1) ENTRA EN NUESTRA WEB
http://www.marato.com/ESPANYOL/MARATO/inscrip.htm -español-http://www.marato.com/CATALA/MARATO/inscrip_07_cat.htm -català- http://www.marato.com/ENGLISH/MARATO_eng/inscrip_07_eng.htm -english-http://www.marato.com/FRANCAIS/MARATO/inscrip_07_fr.htm -français-

Selecciona 1 apartado:
-Artes Escénicas: teatro, danza, circo, música…..(disponible)
-Audiovisuales: cine, video (disponible)
-Fira Picnic: entidades y asociaciones culturales, sociales, interraciales…(inactivo)***
-Artes Plásticas: pintura, fotografía, instalación…(inactivo)***

*** por el momento, en breve podréis acceder a estos apartados para inscribiros.

2) RELLENA LA FICHA DE INSCRIPCIÓN

Antes lee las Bases detenidamente

3) MANDA TU VÍDEO A NUESTRA OFICINA
-DVD, VHS, otros formatos compatibles con MAC-

Dirección: Festival Marató de l’Espectacle
c/Trafalgar 78, 1º-1ª, Barcelona 08010

Importante: que el nombre de la compañía con el que te has inscrito en Internet se vea bien claro.

INSCRÍBETE ANTES DEL 28 DE FEBRERO!


Associació Marató de l’EspectacleProducción y coordinación:Romina Carmona Lombardo festival@marato.com :::: www.marato.com
c/Trafalgar 78, 1º 1ª, BARCELONA 08010 :::: tel.93 268 18 68

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ET LES INTERMITTENTS QUOI?

Bonjour,
Vous aimez aller au cinéma, aller au théâtre, vous détendre, assister à des manifestations comme la nuit blanche, la fête de la musique, vous êtes heureux d'avoir des clowns dans les cliniques pour redonner du bonheur aux enfants malades, vous êtes joyeux en sortant de divers spectacles.
Alors aidez-nous!!
Il y a 15 000 intermittents du spectacle qui se retrouvent au RMI suite au durcissement des lois sur l'assurance chômage et ce chiffre augmente tous les mois.
Les Français se plaignent d'être dans une société "d'assistés". Alors faisons en sorte que ce chiffre n'augmente pas. Nous n'avons pas les moyens comme les routiers ou la SNCF qui, lorsqu'ils font grève sont entendu(sic) par (sic) gouvernement, lorsque nous faisons grève sur un tournage cela n'a aucune incidence immédiate sur la population, seuls les pétitions peuvent nous sauver de ce cauchemar.
Si vous désirez encore passer du bon temps au théâtre ou au cinéma en ayant la conscience tranquille, signez cette pétition et faites la circuler autour de vous.
Il n'y a pour l'instant "que" 5550 (NB: 19066 à ce jour) signatures.
La Fédération du Spectacle CGT lance une ptition contre l'agrément du texte, (le protocole du 18 avril dans la forme juridique qui lui permettrait d'être soumis à l'agrément du gouvernement) ce texte qui exclura à terme des dizaines de milliers de professionnels de toute indemnisation de leur chômage.

Cette pétition est disponible à cette adresse:

http://www.synptac-cgt.com/~fnsac/petitions/2007-janvier/

Pour ceux qui ne(sic) l'ont déjà signée, faites la circuler!!!
Il faut qu'elle soit signée massivement, ça peut jouer en cette saison pré electorale!

La Fédération a aussi envoyé une demande de rendez-vous à Jean Louis Borloo, que vous pourrez lire ici:
http://www.fnsac-cgt.com/actualite/2007/JL%20BORLOO.pdf

message reçu par mail de la part de Sandrine Kolassa

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2/25/2007

citation du dimanche (anti-sarko)

«Se vouloir libre, c'est aussi vouloir les autres libres.»

Simone de Beauvoir

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SOYEZ ZIGUE!

Du 6 au 24 février 2007 nous avons pu nous laisser «posséder» par l’esprit ZIGUE qui nous a laissé Armand Maréchal – quoi ? vous ne le connaissez pas ? shame on you ! – au Théâtre du Fil à Plomb, à Toulouse.
Autour d’un verre de Fraskati (recette secrète appartenant à la famille Zigue), nous rentrons dans un espace de glamour/humour, accueillis à bras ouverts par les différents membres héritiers de l’esprit Zigue.
La bande de Zigue, composée de 6 artistes de talent, pluridisciplinaires, multifonctions et surtout extravagants et décalés à souhait, nous emmène dans un voyage auquel il est impossible de rester insensible.
Sketches avec l’accent du coin, des chansons, des numéros sexy (une danse avec une chaise, en occitan !), du grand théâtre (avec Roméo et Juliette – et si un enfant était né de cette union ? seriez-vous prêts à le découvrir ?), et même de l’opéra ! Mais surtout beaucoup de convivialité en hommage à cet homme qui a changé le Cabaret à la française à jamais ! ;-)
La soirée ZIGUE ZIGUE est un événement à ne pas rater !
QUOI ???!
VOUS L’AVEZ RATÉE ???!
SHAME ON YOU !
Priez pour que ça revienne rapidement à l’affiche sur toutes les scènes de la France entière, ou sur vous tombera la malédiction ZZZZZZZIGUE !

http://lefilaplomb.free.fr/


Parce que avec le Fraskati ça vaut la peine de vivre la viiiiiiiiiiiiiiiiiiii….
Fraskati et les problèmes on oubliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii….
Un verre de Fraskati et finit Sarkoziiiiiiiiiiiiiiii…. ;-)

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2/24/2007

VAINCRE SARKO zy, MAINTENANT (article de Libé)

8 Intellectuels expliquent sur Libération les raisons pour lesquelles il ne faut pas se tromper de combat. A lire attentivement, lorsqu'on est tenté par un vote dit "de protestation" au 1er tour.

"L'ensemble de la gauche doit penser au second tour et ne pas se tromper d'ennemi."

liberation.fr : lundi 12 février 2007

Marc Abéles, anthropologue (EHESS-CNRS), Etienne Balibar, philosophe (Paris-X Nanterre), Robert Castel, sociologue (EHESS), Monique Chemillier-Gendreau, professeur de droit (Paris-VII), Yves Duroux, philosophe (ENS-Cachan), Françoise Héritier, anthropologue (Collège de France), Emmanuel Terray, anthropologue (EHESS), Michel Tubiana, avocat.

Les péripéties de la campagne électorale -­ candidatures projetées ou abandonnées, «petites phrases», polémiques ­- risquent fort de faire oublier l'enjeu principal de l'affrontement.
Cet enjeu, quel est-il ? Voici un candidat qui se présente au nom d'une droite nouvelle, et qui représente effectivement une synthèse, inédite en France, entre Thatcher et Berlusconi. Bien entendu, ce candidat multiplie les rideaux de fumée, rend hommage aux «travailleurs», évoque Jaurès et Blum, dont il n'a sans doute jamais lu une ligne, afin d'amuser la galerie. Mais sitôt qu'il passe aux propositions concrètes, la réalité apparaît. Elles sont toutes marquées du signe du libéralisme économique le plus offensif. Qu'on en juge :
- bouclier fiscal à 50 %, vidant de toute substance l'impôt sur la fortune ;
- abolition de l'impôt sur les successions ;
- démantèlement du Code du travail, par l'institution d'un «contrat unique», inspiré de l'actuel CNE, et aboutissant à priver le salarié de toute sécurité effective pendant les premières années de son embauche ;
- franchise uniforme sur les dépenses de santé, à la charge des assurés ;
- limitation du droit de grève, par l'institution d'un référendum obligatoire au bout de huit jours de conflit ;
- non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux, et notamment d'un enseignant sur deux, avec tous les effets qu'une telle mesure peut produire sur les services concernés.

Si, à ces propositions, on ajoute l'atlantisme agressif affiché par le candidat de l'UMP, on obtient le côté Thatcher. Quant au côté Berlusconi, il se manifeste sous deux aspects :
- l'utilisation sans vergogne de tous les moyens de l'Etat (préfectures, services de police) à l'appui de sa candidature. Que le ministre de l'Intérieur, chargé d'organiser les élections et de veiller à leur loyauté, soit lui-même candidat, voilà qui nous ramène aux beaux jours du second Empire et de la candidature officielle ;
- les liens étroits qui unissent le candidat aux dirigeants des grands groupes de l'audiovisuel et de la presse écrite : Bouygues, Lagardère, Dassault, etc. D'où le formidable battage organisé par ces groupes en sa faveur.
Par rapport à ses deux modèles, Thatcher et Berlusconi, le candidat de l'UMP n'apporte que deux touches vraiment originales : d'une part, la multiplication, sous couvert de lutte contre l'insécurité, de textes répressifs instituant un contrôle social de plus en plus étroit sur des catégories de plus en plus nombreuses de la population ; d'autre part l'intensité de l'offensive qu'il mène contre les étrangers ­ non seulement contre les étrangers en situation irrégulière, avec la multiplication des rafles, l'arrestation des enfants dans les écoles, etc. Mais aussi contre les étrangers régulièrement établis sur notre sol, avec la précarisation des titres de séjour et les restrictions draconiennes apportées au droit au mariage et au droit de vivre en famille.

Face à une menace aussi redoutable, la mobilisation de la gauche devrait être générale.
Or ce n'est pas ce que l'on observe. On observe d'abord un Parti socialiste qui ne défend que très mollement sa candidate contre le tir de barrage auquel elle est soumise.
Tout se passe comme si les «éléphants» éliminés avaient décidé de se retirer du terrain et d'assister en spectateurs à la suite du match. Comportement suicidaire, bien sûr, car ils seront eux aussi entraînés, et pour longtemps, dans une éventuelle défaite...
On observe ensuite une gauche de la gauche représentée par non moins de quatre candidats. Comme il est naturel, chacun d'eux veut arrondir sa petite part du gâteau électoral. Il s'en prend donc beaucoup moins à la droite ­ regardée comme hors d'atteinte ­ qu'à ses concurrents les plus proches ou à la candidate socialiste, dont il espère débaucher quelques électeurs.
Démarche ruineuse : car qu'on le veuille ou non, plus on jettera le discrédit sur Ségolène Royal avant le premier tour, moins l'appel in extremis à voter pour elle au second tour aura de chances d'être entendu, et on aura finalement travaillé pour le roi de Prusse, ou plutôt pour l'homme de la place Beauvau.
On observe enfin des intellectuels qui se proclament ­ en vertu de quel mandat ? ­ représentants de leur corporation et qui se disent vexés de ne pas avoir été choisis comme experts ou comme conseillers privilégiés. Du haut de leur vanité froissée, ils se déclarent donc prêts, eux aussi, à se retirer sur l'Aventin, ou flirtent avec tel ou tel candidat plus complaisant à leur égard.
Il faut alors le dire bien haut : face au danger qui nous menace, tous ces comportements sont irresponsables.
On peut certainement critiquer Ségolène Royal, rejeter telle ou telle de ses propositions, juger qu'à ce jour son projet est trop imprécis. De fait, qu'il s'agisse du nucléaire iranien, du mur israélien ou de la justice chinoise, chacun(e) d'entre nous est en désaccord avec une ou plusieurs des positions qu'elle a dernièrement prises. Par ailleurs, on peut aussi lui faire crédit de sa détermination, et du caractère innovant de sa démarche.
Mais une chose est sûre : aujourd'hui comme hier, la gauche et la droite ne peuvent pas être renvoyées dos à dos, surtout quand la droite est représentée par l'apprenti César de Neuilly.
Si Ségolène Royal l'emporte, à supposer même que rien dans ses projets ne nous donne satisfaction, les conditions de notre lutte resteront ce qu'elles sont aujourd'hui ; nos associations pourront s'exprimer, défendre leur point de vue, poursuivre leur action, mobiliser l'opinion et faire pression sur le futur gouvernement, comme elles l'ont fait dans le passé.
Rien à voir avec la chape de plomb médiatique et policière qui s'abattra si par malheur l'actuel ministre de l'Intérieur triomphait : demandons à nos amis italiens de nous dire ce qu'ont été les années Berlusconi...
Car la victoire de Sarkozy, nous savons bien qui en paierait le prix fort : non pas tant les élus socialistes, les militants encartés de l'extrême gauche ou les experts autoproclamés, que, avant tout, les sans-papiers, les demandeurs d'asile, les sans-logis, et l'immense armée des RMistes, des précaires et des travailleurs pauvres, dont la condition s'aggraverait encore, comme elle s'est aggravée en Grande-Bretagne après vingt ans de thatcherisme.
C'est en pensant à eux que nous voulons dire fermement : assez de ces petits jeux délétères.
Certains d'entre nous donneront dès le 1er tour leur voix à Ségolène Royal, à la fois pour écarter tout risque de voir se répéter le 21 avril 2002, et pour empêcher que ne se creuse entre elle et Sarkozy un écart qui ne pourrait plus être comblé au second tour ; d'autres donneront la préférence à d'autres candidats.
Entre nous, le débat peut et doit être franc et ouvert, à condition de ne jamais oublier que nous nous trouvons dans le même camp, et ce que signifierait le succès du camp adverse.
La victoire au second tour se prépare dès aujourd'hui ; elle suppose qu'à l'intérieur de la gauche, la discussion et la critique demeurent fraternelles et préservent les chances du rassemblement final ; elle exige que nos coups soient tous dirigés contre l'adversaire principal.
http://www.liberation.fr/rebonds/234542.FR.php
© Libération

Message reçu par mail de la part de Thierry Gourmelen

Botter le derrière de George Bush en toute impunité

NEW YORK (Reuters) - Les habitants de New York ont eu l'opportunité de botter le derrière de George Bush en toute impunité, grâce à la performance de l'artiste britannique Mark McGowan, qui a passé 72 heures à sillonner les rues de Manhattan déguisé en président américain et offrant son arrière-train aux coups de pied des passants.
L'artiste londonien était habillé d'un costume trois pièces, portait des genouillères et des gants de travail et arborait une pancarte où était inscrite: "bottez-moi le derrière".
"Cela fait vraiment du bien de botter Bush", a déclaré Casmirr Sharp, un habitant du quartier du Queens. "Mais il mérite bien plus que ça".
McGowan a expliqué à Reuters qu'il espérait que sa performance ait des vertus thérapeutiques pour les habitants de la Grosse pomme, revendiquant également le caractère "artistique" et "non publicitaire" de son action.
"La plupart des choses que je fais sont idiotes mais elle ont toujours une connotation politique", a-t-il dit.
McGowan s'est fait connaître en Grande-Bretagne pour son travail "Dead Soldier", pour lequel il passait une semaine allongé dans les rues, feignant d'être mort et vêtu d'une tenue militaire.

Message reçu par mail de la part de David G. Tretiakoff

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2/23/2007

Il faut bien rigoler!

J'ai découvert une petite perle: pour bien commencer la journée allez sur

http://tropicalboy.m6blog.fr/
http://sarkozix.canalblog.com/

Génialissime!

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2/22/2007

APPEL À IDÉES ET CANDIDATURES POUR PERFORMANCE ANTI-SARKO

Nous, artistes et citoyens engagés organisons une performance sur Toulouse, en réaction au danger de la situation politique actuelle.

Nous ne voulons pas arriver à un second tour des présidentielles avec Sarko et Lepenne (erreur consciente)!
Souvennez-vous de la surprise du second tour des dernières élections présidentielles?
Apprenons avec les erreurs du passé et faisons la différence au premier tour, avant que ce soit trop tard!
Les prévisions voient déjà Ségolène Royal (si elle est qualifiée) à être dépassé au second tour par Sarko, qui obtiendrait 53% contre 47% de la candidate du PS.
Voulons-nous continuer à vivre en démocratie ou préferons-nous la Société de la Peur de Nicolas?

C'est pour cela que nous lançons un appel à candidatures:
Tous ceux désirant participer à cette performance peuvent s'inscrire par mail contactant dinizsanchez@lua.fr
Nous organiserons bientôt une réunion pour discuter et structurer démocratiquement cette performance, que nous souhaitons être un évènement artistique avant tout, militant à un certain point (tout acte artistique est-il militant?), mais pas une manifestation coléreuse.
Plutôt exprimer pacifiquement notre liberté, tant que c'est possible.
Date et lieu (à Toulouse) à définir ensemble.

Nous laissons ici ouverte aussi (dans votre liberté de nous laisser des commentaires) une BOÎTE À IDÉES pour cette performance. Idées que nous étudierons et voterons en réunion.
Donc même si vous ne voulez pas participer en tant que performeur/performeuse, vous pouvez tout de même participer avec vos idées.

À vous (à nous) le pouvoir de faire quelque chose!
(N'oublions pas que les femmes et hommes politiques n'existent pas sans le soutien d'un peuple, d'une nation: à nous de choisir à quelle nation nous voulons apartenir....)

Merci.

PS-Pour le moment nous nous organisons à Toulouse, puisque c'est là que nous sommes, mais pourquoi pas investir le reste de la France... à vous l'initiative ;-)

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«SARKO ZY A FAIT DISPARAÎTRE LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE»

Dominique Barella
Ancien président de l'Union syndicale des magistrats et auteur d'OPA sur la justice (Hachette Littératures).

A vous lire, la justice française n'est pas indépendante?
Elle est indépendante pour les affaires de tous les jours, sans enjeux de pouvoir. En revanche, sur les affaires politico-économiques, elle ne l'est pas. Le jeu des nominations de certains juges par le pouvoir politique n'en est que l'illustration.

La tendance s'aggraverait...
Oui, à cause de Nicolas Sarko zy et de sa conception bonapartiste de la République. Celle de l'homme omniscient, qui a tous pouvoirs, passe au-dessus des corps intermédiaires... Depuis 2002, comme ministre de l'Intérieur, il a fait disparaître le ministère de la Justice et fait voter cinq lois modifiant le droit pénal.

Quelle charge contre Nicolas Sarko Zy!
Il a échoué, les émeutes urbaines en sont la preuve. Aujourd'hui, l'arrestation est devenu la norme, et le nombre de gardes à vue, un gage de la lutte contre l'insécurité. C'est une politique dangereuse. Mais comme il sait qu'il a échoué, il cherche des boucs émissaires, au premier rang desquels les juges.

C'est pourquoi vous avez rejoint Ségolène Royal?
Détaché de mes fonctions syndicales, j'ai rejoint Ségolène Royal pour réfléchir aux questions de justice. Chirac ne m'a pas posé de problème particulier. Sarko Zy, lui, me semble un danger pour notre démocratie. Voilà pourquoi je m'engage, comme n'importe quel citoyen.

Et que proposez-vous?
Il faut une justice plus accessible. Simplifions le Code pénal et associons le peuple aux décisions judiciaires, y compris au niveaux correctionnel. Formons plus de juges, de greffiers, de personnels et, surtout, arrêtons de frimer et de faire la justice et la police à la télévision.

Recueilli par Bastien Bonnefous (article de presse)

Note: les «Sarko Zy» sont de moi (je m'excuse à l'auteur). Pour plus d'informations (pourquoi?) lire l'article ci bas «Saskrokry? Non merci!»

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2/20/2007

LES RESTOS DU COUR(sic) SERVENT-ILS D'APPAT A LA POLICE DE SARKO ZY ?

Hier soir, mardi 30 janvier vers 19h, une rafle commence sur la Place de la République, les fourgons (de 8 à 10 au départ selon les témoins) sont placés côté 3º arrondissement, les policiers, trois par trois, contrôlent les identités dans le métro et aux sorties. Contrôle ciblé des personnes « visiblement étrangères ». Alertés, une trentaine de militants du Réseau Education Sans Frontières et d'ailleurs se rend sur place. Discussion avec les forces de l'ordre, slogans solidaires avec les sans papiers, bousculade au moment du départ du dernier fourgon rempli de sans papiers, arrivée des maîtres chiens pour faire dégager les empêcheurs d'arrêter en rond. Une vingtaine, peut-être plus, de sans papiers a été arrêtée. Une rafle comme on en voit plusieurs fois par semaine à Paris depuis le mois d'août ? Oui, mais celle-ci a quelque chose de particulier. Au même moment, sur le terre-plein central de la Place de la République, les restos du cour(sic) organisent une distribution de 400 repas, comme tous les mardis, jeudis et samedis à cet endroit. Les habitués de cette distribution arrivent en métro et sont contrôlés, embarqués. C'est comme pour les bêtes : l'appât au centre, les chasseurs en embuscade, les fourgons pour évacuer les prises. Cette rafle ciblée « clients des restos du cour »(sic) a été exécutée sur réquisition du Procureur de la République qui avait ordonné des contrôles entre 19h et 23h sur un périmètre comprenant la place de la République et ses environs. Une « opération » du même ordre a eu lieu il y a une quinzaine de jours. Les forces de l'ordre s'étaient postées sur la place même, bien visibles. Ce jour-là les restos du cour(sic) n'ont distribué que 150 repas au lieu des 400 habituels.
Qui donne ces ordres ?
Le ministre de la chasse aux étrangers monte d'un cran dans le cynisme : toutes les rafles sont intolérables, celles qui prennent pour cible les gens qui ont faim sont immondes. Les plus démunis ont confiance dans les restos du cour(sic) qui depuis tant d'années leur apportent un peu de réconfort pendant l'hiver. Devront-ils demain renoncer à ces distributions de repas devenues trop dangereuses pour eux ?
Fin décembre, le Préfet de Police de Paris a eu une attitude digne en interdisant la distribution de soupe au porc organisée par l'extrême droite et destinée à trier les « bons pauvres » des « mauvais pauvres ». Laissera-t-il interdire les restos du cour(sic) aux sans papiers en transformant les lieux de distribution en piège ?

http://www.educationsansfrontieres.org/

(mail reçu le 20/02/2007)

Note: le «Sarko Zy» EST de moi (je m'excuse à l'auteur). Pour plus d'informations (pourquoi?) lire l'article ci bas «Saskrokry? Non merci!»

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2/15/2007

Saskrokry? Non merci!

J'écris parce que n'étant pas français je ne pourrais pas voter aux prochaines élections.
Mais je pense que ce qui se passe au niveau politique dans ce pays, où j'habite et travaille, depuis 7 ans, que c'est la France, est de plus en plus grave!
Après la frayeur de Le Penne(erreur consciente) aux dernières élections, sommes nous (français et habitants de la France) disposés à accepter un «Empereur»/Dictateur dans le pays de la révolution?!? Dans le pays de la République?!?
Je suis allé dans un restaurant et je suis tombé sur des prospectus de l'A.N.A.N.S (Association Nationale des Amis de Nicolas Sarkotzy)!!! Il y a même un site: www.les-amis-de-nicolas-sarkocsys.fr!
Et j'en ai trouvé d'autres: www.avec-sarkroky.fr, par exemple!
Entre l'A.N.A.L des A.N.E.S qui soutiennent cet... homme... et le «bleu marine à la mode» qu'il suscite, je ne comprends pas comment nous arrivons à avoir ce monstre politique comme premier candidat aux présidentielles!
À côté de Hitler, Mussolini, Franco, Salazar, Pinochet, etc... là oui: il trouverait mieux ça place!
Mais en président de la nation de la Liberté-Egalité-Fraternité!!!! Ça paraît aberrant!!!
Je suis tout de même content d'avoir trouvé aussi des adresses anti-Sakrékry:
http://2007sanssarko.canalblog.com/
http://sarkostique.over-blog.com/
http://www.antisarko.net/
http://sarkononmerci.fr/
http://www.touscontresarko.com/
http://rentrecheztoi.blogspirit.com/
http://poly-tics.over-blog.com/
http://pour2007.wordpress.com/
http://sauce.over-blog.org/
http://werdok.canalblog.com/
Ça me rassure un peu... un peu... puisque il est toujours en tête!
Comment on laisse des aberrations comme ça arriver, cela me dépasse!
Mais il est encore temps de bien faire.
Il faut la déstruction symbolique pour ce petit-homme... une idée c'est de détruire toute image de l'«idol» anti-démocrate... une autre c'est de ne plus dire son nom (vous vous êtes rendu compte que je n'ai pas écris correctement son nom une seule fois? mérite d'étranger à nom bizarre qui connais bien cela ;-)
Johny Holliday (erreur consciente) le soutien... biensûr, au même temps qu'il part se réfugier en Belgique, Suisse ou Monaco!
Alors je compte sur vous pour donner voix aux voix (comme la mienne) qui ne peuvent pas vraiment s'exprimer à l'heure des présidentielles!
Merci... et n'oubliez pas: Sarkoma'd'Sky NON MERCI!!!
ARRÊTONS LA SOCIÉTÉ DE LA PEUR!

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2/10/2007

GOD IS BLACK AND NELISIWE XABA HIS QUEEN

Nelisiwe Xaba, a wonderful South-African dancer, already known by the French public as the fetish performer of Robyn Orlin, presented her own work in the last two days of the 2007 edition of Toulouse International Festival «C’est de la Danse Contemporaine».
Being the image of this year festival Nelisiwe Xaba had full house at CDC studio, where she presented two solos: «Plasticization» and «Ils me regardent et c’est tout ce qu’ils pensent» («They look at me and that’s all they think»).
In these two solos, Nelisiwe Xaba, in collaboration with Strange Love and Carlo Gibson, offers to us – with a generosity that we are not used to in Europe – an astonishing work on costume and accessories handling.
Not only she makes proof of a refined sense of aesthetics but she successfully takes us through a very pertinent critical vision of what a female south-African black contemporary artist has to say in this male European white contemporary world.
«Ils me regardent…» is tribute to Sarah Baartman, the South-African black woman that became an object of scientific curiosity in the nineteenth century.
In a very intelligent but simple way Nelisiwe translates Sarah Baartman’s story into an autobiographic vision of black African woman’s body today.
Through a quite elaborate game with costumes and objects: her dress becomes a cinema screen, inflated air becomes body shapes, a stool becomes a tango partner… in a surprising dance where music is used in a direct and sometimes funny way.
There is a kind of conscious naivety that enchants the spectator in an audacious musical path – where we, Europeans, have lost all spontaneousness, Nelisiwe Xaba builds her territory!
«Plasticization» is a short and astounding solo performance, where the body becomes universal in its… plasticization!
An accurate critical view of the contemporary body, that becomes plastic, not only in an aesthetical way, but also in the manner of how contemporary humans interact: not touching, not showing their bodies (unless it is in a fashion socially accepted usage), isolating their «body of diseases and imperfections» away from the joy of just being («natural»?). A body that only touches others through plastic protection (kissing is a beautiful metaphor) and that becomes a big plastic bag from which arms and legs (protected by shoes) come out to touch the outside «dangerous» world (kind of Sarkozy point of view no?).
Once more Neliwise Xaba impresses us by her musical choices (big opera choruses and classical Top 5 excerpts) and the way she treats it through personal gesture and expression.
Nelisiwe Xaba succeeds in putting us face to face with our still present (unconsciously?) white colonial taste for exotic voyeurism.
A statement that westerner white Art has a lot to learn from besides its pride of apparent superiority.
Thank you Nelisiwe for reminding us of what Art is there for!

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BEAUTÉ ÉTRANGE

Le 2 et 3 février 2007 le Festival «C’est de la Danse Contemporaine» a eu l’honneur d’accueillir au Théâtre Garonne les dernières représentations de «Régi» de Boris Charmatz.
Cette pièce, pour 3 interprètes et 2 machines commence par installer une ambiance d’angoisse curieuse, comme une promenade en forêt la nuit, ou un film d’horreur.
Dans une presque pénombre une machine fait son travail, jusqu’à amener vers soi des corps inertes, avec lesquels se délivre à une danse insolite d’ascension et descente.
Cette danse est continuée par Raimund Hoghe, dramaturge, écrivain, metteur en scène et chorégraphe bien connu de la scène actuelle, qui prête cette fois-ci son corps étrange à l’interprétation.
Finalement libérés, les 2 corps se séparent (ont-ils jamais été vraiment ensemble ?), et Julia Cima, que le public toulousain a pu voir dans la dernière édition du même Festival avec l’époustouflant «Visitations», est absorbée par l’autre machine, qui l’oblige à une danse de chute, dont elle est la «victime consentante», et qui nous offre une esthétique du corps indépendante de sa volonté. Encore un tour vertueusement conceptuel joué par Boris Charmatz, enfant terrible de la danse contemporaine française.
Entre-temps, lui même se libère aussi de ses vêtements, et c’est dans une danse minimaliste d’intimité entre les corps si différents de Boris et Raimund que «Régi» prend son sens.
La sensualité humaine de ces corps masculins nus en avant scène, l’un d’une beauté classique, l’autre d’une esthétique étrangère (d’exclusion ?) à notre «société de perfections», contraste avec la violence machinale à laquelle est soumis ce corps féminin vêtu de noir en fonds de scène.
Si dans «Régi» Boris Charmatz revient «à un dispositif plus traditionnel», le résultat est loin de l’être, et cette pièce est une expérience bouleversante où (comme dit le programme) «Une fois de plus en marge des démarches convenues, Boris Charmatz traque la chorégraphie dans des zones inconnues où le corps, nostalgique d’une présence perdue, lâche un peu de son histoire la plus enfouie.».

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2/08/2007

EMBRYON EN CAGE

«Dromos», création biannuelle de Philippe Combes, chorégraphe de la compagnie toulousaine Cave Canem, a été présenté le 1er et le 2 février 2007 au Centre de Développement Chorégraphique, dans le cadre du Festival «C’est de la Danse Contemporaine».
«Dromos 1 & 2», comme son nom indique, est un diptyque : deux soli interprétés impeccablement par Delphine Lorenzo.
Dans le 1er volet, déjà présenté au public toulousain lors de la dernière édition du Festival CDC, l’interprète habite une structure métallique placée au fond de scène, recouverte d’une «membrane verticale», écran où se fait la projection vidéo.
On y observe une espèce de naissance d’un être qui se contorsionne spasmodiquement.
Malgré une certaine longueur, ce solo se tient, surtout grâce à la vivacité de cette nouvelle interprète – nous trouvons que l’énergie amenée par Delphine Lorenzo fait revivre ce solo, vis-à-vis de la présentation de l’année dernière.
Les lumières de Patrick Riou sont aussi d’une grande pertinence, parfois d’une grande finesse, d’autres fois d’un caractère cru, qui correspond bien à l’esprit de la chorégraphie.
La vidéo de Cécile Babiole, par contre, est d’un répétitif ennuyeux, qui à part servir de base numérique, ne transmet pas grand-chose.
Cet ennui nous poursuit dans le second volet, où le corps se dégage de son cocon, pour découvrir que cette liberté est encore plus contraignante. Une jolie allégorie, mais qui nous laisse impassibles et/ou impatients par son traitement du mouvement, certes pas inintéressant, mais trop long.
«Philippe Combes s’attache une fois de plus à la substance première du corps porteur de tous les possibles et de toutes les couleurs», nous dit le programme. L’abstraction dans laquelle Philippe Combes choisit de travailler – malgré le corps (bien) humain dénudé et l’énergie animale – nous laisse insensibles à «tous les possibles» et «toutes les couleurs» de son ambitieux propos de la «substance première»…
«Dromos» n’est pas ici une allée menant au temple (conforme à la définition grecque), mais un chemin tortueux et incolore où on se perd, perdant au même temps l’intérêt par le propos chorégraphique.

http://www.cie-cavecanem.com/
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D'UN INTERMITTENT AU RMI!

Message reçu par mail aujourd'hui de la part de Brigitte Fischer:

«
Objet : Ne baissons pas les bras!

Bonjour,


Vous aimez aller au cinéma, aller au théâtre, vous détendre, assister à des
manifestations comme la nuit blanche, la fête de la musique, vous etes
heureux d'avoir des clowns dans les cliniques pour redonner du bonheur
aux enfants malades, vous etes joyeux en sortant de divers spectacles.
Alors aidez-nous!!

Il y a 15 000 intermittents du spectacle qui se retrouvent au RMI suite au
durcissement des lois sur l'assurance chômage et ce chiffre augmente
tous les mois. Les Français se plaignent d'être dans une société
"d'assistés". Alors faisons en sorte que ce chiffre n'augmente pas.
Nous n'avons pas les moyens comme les routiers ou la SNCF qui, lorsqu'ils
font grève sont entendu par gouvernement, lorsque nous faisons grève
sur un tournage cela n’a aucune incidence immédiate sur la population,
seuls les pétitions peuvent nous sauver de ce cauchemar.

Si vous désirez encore passer du bon temps au théâtre ou au cinéma en ayant la
conscience tranquille, signez cette pétition et faites la circuler
autour de vous. Il n'y a pour l'instant "que" 7420 signatures.

La Fédération du Spectacle CGT lance une pétition contre l'agrément du
texte, (le protocole du 18 avril dans la forme juridique qui lui
permettrait d'être soumis à l'agrément du gouvernement) ce texte qui
exclura à terme des dizaines de milliers de professionnels de toute
indemnisation de leur chômage.

Cette pétition est disponible à cette adresse:
http://www.synptac-cgt.com/~fnsac/petitions/2007-janvier/

Pour ceux qui ne l'ont déjà signée, faites la circuler!!!
Il faut qu'elle soit signée massivement, ça peut jouer en cette saison
préélectorale!

La Fédération a aussi envoyé une demande de rendez-vous à Jean Louis
Borloo, que vous pourrez lire ici:
http://www.fnsac-cgt.com/actualite/2007/JL%20BORLOO.pdf



Merci à toutes et tous.
Charlotte.
»

Je tiens à preciser que je suis un de ces «15 000 intermittents du spectacle qui se retrouvent au RMI »... au cas où vous penserez que c'était de l'exagération.
Merci,
Diniz

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MENSONGES, TRUCAGES ET «DÉJÀ VUS»

«Le spectacle dont vous êtes le héros» de la compagnie Androphyne, présence de nos voisins d’Aquitaine au Festival «C’est de la Danse Contemporaine», pourrait bien s’appeler aussi «Le spectacle dont vous êtes la victime».
Dans cette pièce nous trouvons tous les ingrédients pour faire une création très contemporaine : de la musique live de bonne qualité, de l’interaction avec le public, des interprètes pluridisciplinaires, de la prise d’images en direct, des télévisions, des micros, des belles lumières, du matériel scénographique en grande abondance, du vin (de Bordeaux ?) et même un verre de cidre offert en toute convivialité à la fin du spectacle… mais la recette ne prend pas toujours, et malgré certains moments plus ou moins réussis, «Le spectacle…» dure 1h40 et on s’ennuie pas mal !
Dans une atmosphère assez informelle (qui frôle parfois l’amateurisme), les jeunes chorégraphes Magali Pobel et Pierre-Johan Suc créent une espèce de patchwork sans queue ni tête, où rien n’est vraiment approfondi, ni développé, et que même une équipe intéressante d’artistes hétérogènes ne peut soutenir pendant l’extrême longueur du spectacle.
Eddy Crampe – musicien – avec Jean-Michel Noël – technicien de talent, même au moment où il faut bouger son corps – et Éric Bernard – comédien multi facettes – ont le mérite de créer des moments musicaux de grande intensité.
Carole Bonneau, malgré son curriculum impressionnant, nous laisse, d’une vague ressemblance avec Victoria Abril, la conviction que ce n’est qu’une vague ressemblance, puisque Carole n’a décidément pas hérité des talents de comédienne de Victoria. Dans un sur jeu hystérique constant (peut-être cela est fait exprès… alors peut-être qu’une collaboration avec un metteur en scène capable de faire de la direction d’acteurs serait envisageable…), nos regards terminent pour se détourner vers Anne-Cécile Massoni, l’autre interprète féminine de la pièce.
Anne-Cé (comme l’appellent sur scène ses camarades) est une danseuse sensible, d’une physicalité intéressante et d’une théâtralité juste, que nous trouvons sous-exploitée.
Ivan Fatjo, danseur de grande stature et gestuelle étrange, est celui à qui Magali Pobel dit, dans son unique intervention scénique que «ça va pas», qu’«il faudrait plus de danse» !
Pierre-Johan Suc, au contraire de sa partenaire chorégraphe, est plus présent sur scène, mais à part une exception, ces présences laissent très peu de traces sur le spectateur (malgré quelques bonnes idées, aussi sous-exploitées).
Cette exception est Éric Bernard : du début à la fin il a une présence continuellement bizarre, mais pertinente, et son moment de texte au micro reste un des points forts du spectacle. Un texte qui passe du coq à l’âne avec une virtuosité pleine d’humour, et que dans son «non-sens» donne du sens au «non-sens» incongru de cette pièce.
Avec 1h40 pleine de trucages et de «déjà vus», «Le spectacle dont vous êtes le héros» laisse des avis partagés, et l’image d’une jeune compagnie prometteuse, à laquelle nous avons envie d’accorder le bénéfice du doute…
Affaire à suivre…

http://www.androphyne.com/
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2/03/2007

QUARK 5 ÉTOILES

Si dans le panorama actuel du spectacle vivant nous avons l’impression que nous vivons une période de crise, qu’il n’y a rien de nouveau et que les recettes des compagnies de succès s’épuisent : allons découvrir le PROJET DE QUARK !
Collectif toulousain composé par Séverine Astel, Joke Demaître, Sébastien Lange, Renaud Serraz, Thomas Wallet, Romain Mercier et Alexandre Bugel, «comédiens, techniciens, metteurs en scène formés il y a quelques années à l’Atelier de Recherche et de Formation du Théâtre National de Toulouse».
Le 26 et 27 janvier 2007 ils on présenté «Étape #2», à l’issu d’une résidence de création au Théâtre Garonne.
Partant de textes contemporains, De Quark développe un spectacle de génie où il «préfère explorer les marges, les croisements et laisser les spectateurs construire leur propre histoire». Et ça ne rate pas : nous voilà embarqués dans un voyage duquel on ne sortira pas indemne !
Ayant comme partenaires Cisco Berchenko (musicien), Élodie Lefebvre (plasticienne), Sophie Laffont (costumière), Jack (ingénieur son) et Danielle Marchais (administration), De Quark construit un spectacle enveloppant, sensible, intrigant et hilare !
Étant obligés de traverser la scène pour gagner nos sièges, nous apercevons, sans plus, une installation suspendue en hauteur de 4 poupons de taille humaine. C’est après, quand le texte «Glaces» de Thomas Bernhard commence en voix off, qu’on se pose la question si ces poupons à la «May B» (pour le public de danse, une ressemblance entre ces poupons difformes, aux traits vieillis, et l’œuvre emblématique de Maguy Marin est indéniable – mais à part le génie de la démarche, les ressemblances s’arrêtent là), sont une simple installation plastique ou s’ils sont habités ?
Et cela nous intrigue tout le long du texte, qui devient presque un support secondaire qui soutien notre curiosité et concentration, jusqu’au moment où le «marchand de glaces» arrive et les tue un par un.
L’énigme s’éclaircit, mais la sensation de «c’est incroyable !» reste.
Avec des transitions mises en scène et à vue, notre intérêt ne décroît pas, bien le contraire, et le public reste en suspens dans une curiosité concentré qui nous domine tout le long du spectacle.
«Face au mur» de Martin Crimp, met en scène un monologue dialogué, dans la difficulté de l’apprentissage d’un texte (que ceux qui font du théâtre, ou qui l’ont fait connaissent bien), dans ce qui est encore une excellente idée pour nous faire traverser un texte dramatique de façon allégée, créant avec le public une complicité, pour faire revivre la tuerie du collège de Colombine aux Etats-Unis.
Puis suit «Dors mon petit enfant» de Jon Fosse, texte qui pourrait sembler long et lourd, mais qui nous plonge dans un espace intergalactique, où les étoiles sont des indications de sortie, mais d’où on comprend ce n’est pas possible sortir : «On est là depuis toujours…» dit un des comédiens invisibles, «Toujours, ça n’existe pas.» lui répond une autre… et nous partons à la dérive avec eux, flottant dans ce grand néant sans gravité.
Pour fermer avec clé d’or : «La Fête» de Spiro Scimone, met en scène 3 des comédiens du PROJET DE QUARK, comédiens exceptionnels, que avec des scénographies simples et intelligentes nous embarquent encore avec eux (on les suivrait les yeux fermés !) dans une histoire familiale loufoque, où la mère est à la fois maîtresse dominatrice et dominée, point central de ce triangle mère - père - fils.
L’humour et le jeu des comédiens sont tellement francs, que nous nous trouvons à faire la fête avec eux, inconditionnellement !
La salle était debout (du moins une bonne partie spontanée) pour saluer cette équipe prometteuse.
Une qualité qui mérite les meilleures salles du pays et de l’étranger !
Un talent de génie que nous espérons revoir bientôt sur les planches !
Bravo et bravo encore !

http://www.theatregaronne.com

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