Artistes et Créatifs/Artistas e Criativos/Artists and Creatives/Artistas y Creativos

4/13/2007

Pétition nationale : "LAISSEZ LES GRANDIR ICI !"

Education-immigration-sans-papiers

Sans-papiers : interpellation d'une directrice d'école maternelle à Paris

PARIS, 23 mars 2007 (AFP) - Une directrice d'école maternelle où s'étaient produits mardi des incidents violents entre parents d'élève et policiers à propos d'enfants sans papiers a été interpellée vendredi par la police et placée en garde à vue, a-t-on appris auprès de la préfecture de police.

La directrice de l'école maternelle Rampal à Paris (XIXe) a été interpellée pour «outrage et dégradation de biens public en réunion» a-t-on précisé de même source. Elle a été placée en garde à vue au commissariat du XIXe arrondissement.

Selon Brigitte Wieser, porte-parole de RESF, des policiers avaient interpellé mardi vers 18H00 dans un café appelé «Le petit Rampal», le grand-père chinois et sans papiers d'enfants scolarisés dans le groupe scolaire de la rue Rampal, tout proche.

Selon RESF, les policiers «n'avaient pas hésité à utiliser la violence physique et à asperger la rue de gaz lacrymogène» pour disperser les parents qui s'opposaient à cette interpellation».

c'était mardi soir à Belleville :
http://www.dailymotion.com/video/x1i5mm_rafle-20-mars-2007-rampal-paris> -19e#comment-5393981>


Date: Samedi, 24 Mars 2007

Pétition nationale : "LAISSEZ LES GRANDIR ICI !"
http://www.educationsansfrontieres.org/?article4633!
Vous pouvez vous aussi signer en ligne à l'adresse suivante:
http://www.educationsansfrontieres.org/?article4633
Ou bien, vous pouvez, si vous le préférez, envoyer un email à l'adresse
educsansfrontieres@free.fr

Dans les écoles, les collèges et les lycées, un grand mouvement de solidarité entoure les enfants d'hommes et de femmes sans-papiers menacés d'expulsion.
Ce mouvement est essentiel à la société française : les enfants des écoles, ce sont les enfants de ce pays, ce sont les enfants de la République.

A titre individuel ou au sein d'associations, des cinéastes se sont engagés en parrainant et en protégeant ces familles en difficulté et en danger.

COMMUNIQUE DE PRESSE RESF PARIS

Paris le 20 mars 2007

Répression et chasse aux étrangers : un pas a été franchi.
Hier et ce soir, des incidents graves se sont produits lors de rafles effectuées dans nos quartiers à Paris.
Lundi 19 mars en fin de journée, nous avons assisté, révoltés, à une tentative d'arrestation devant l'école maternelle Rampal d'une dame venue chercher une petite fille à la sortie de l'école.
Malgré l'intervention des parents présents, et celle d'enseignants, les policiers ont fouillé et interrogé cette femme, prenant de haut les protestations, devant les enfants et parents traumatisés. Ils l'ont ensuite emmené pour une destination qu'ils n'ont pas voulu préciser, laissant la petite fille désemparée...
Suivis et à nouveau "interpellés" par des parents de façon véhémente, les forces de l'ordre ont fini par relâcher leur proie plutôt que de provoquer une émeute. Cet incident a eu lieu lors
d'une énième rafle dans le quartier de Belleville.
Ce soir, mardi 20 mars, au même endroit, après plusieurs allers-retours dans le quartier, les policiers ont finalement assiégé un café (situé à l'angle de 4 écoles, les écoles Lasalle et Rampal), et y arrêtant, notamment, un grand-père de 2 enfants scolarisés aux écoles Piver et 77, bld de Belleville.
Après l'avoir été maintenu dans le café pendant plus d'une heure, la police décidait d'embarquer ce grand-père juste avant la sortie d'école de 18h. Les parents d'élèves, des enseignants, les militants de RESF et les habitants du quartier tentaient d'intervenir. La réaction des policiers fut immédiate : ils cherchaient violemment à disperser la mobilisation, n'hésitant pas utiliser la violence physique et un peu plus tard à asperger la rue de gaz lacrymogène.
Les parents présents aux sorties d'écoles, avec leurs enfants et leurs poussettes, atteints par les puissants gaz lacrymogènes, se réfugiaient dans l'école élémentaire Lasalle pour fuir cette scène
particulièrement traumatisante.
Le grand-père a finalement été emmené dans un commissariat du 2ème arrondissement.
Quelque temps après, les rafles se poursuivaient à Goncourt et à la rotonde de Stalingrad.
Non contents d'augmenter la cadence des contrôles au faciès, parfois en dehors de tout cadre judiciaire, les fonctionnaires de police ont donc choisi cette fois de violer le dernier refuge des valeurs de la République, à savoir l'école.
Le Préfet de Police de Paris aurait tort de sous-estimer la colère grandissante que provoquent ces procédés iniques et circonstanciels dans les quartiers dits "populaires". La peur cède peu à peu à la détermination d'y mettre fin, on l'a vu ce soir.
Nous partageons cette détermination. Le procédé de rafle est en lui-même odieux parce qu'il bafoue l'ensemble des droits fondamentaux des personnes humaines. Et doublement insupportable quand les institutions de la République sont elles-mêmes visées.
Nous rappelons aussi les garanties données à RESF à deux reprises pendant l'été 2006 (le 5 juillet et le 27 juillet) par la Préfecture de Police : qu'il n'y aurait pas d'interpellations dans et aux abords des établissements scolaires. Désormais, devons-nous tenir pour caducs ces engagements ?

Pour le Comité de soutien Lasalle-Rampal,
Maria Clark, 06 18 01 07 63
Thérèse Coriou, 06 82 18 39 14
Dominique Perez, 06 84 52 00 41

Pour RESF Paris,
Brigitte Wieser 06 88 89 09 29
Anthony Jahn 06 61 98 45 18

(message reçu par mail de la part de Lidia Martinez)

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