«Bouteille à l'amer»
S.O.S. FESTIVAL INTER UNIVERSITAIRE DE DANSE CONTEMPORAINE
« DANSEURS D EAUX »
Paris, 25 mars 2006
Bonjour,
Voici une «bouteille à l’amer( ?) »… pour information, et dans l’espoir d’être lue, de retrouver une eau plus douce…
Depuis 11 ans, Anne Debaecker, enseignante à l’Université Paris 7, impulse un Festival de Danse universitaire, qu’elle met en place contre vents et marées. Elle s’entoure pour cela d’étudiants, de collègues, et de toute une équipe technique.
Pour la 3ème fois je l’assiste à l’organisation de cette événement intitulé cette année « Danseurs d"Eaux ».
Pour la deuxième année consécutive, vu les étudiants fortement investis dans le projet, le FSDIE de l’Université Paris 1 attribue des fonds…
Ce festival (inter-universitaire bien avant que la « mutualisation des moyens » ne soit à la mode ! ) a pris depuis deux ans une belle ampleur : en 2006, une quinzaine d’universités (de province et parisiennes) sont concernées par le projet, soit environ 300 étudiants danseurs : 4 jours de répétitions, de représentations , de stages, de conférences, de projections, en relation avec des artistes reconnus, autour du thème de l’eau, ressource vitale…
Les répétitions et les représentations sont prévues sur le campus de Jussieu, dans l’Amphi 24, équipé pour que l’expression artistique trouve sa place à l’université. C’est une chance pour tous nos étudiants danseurs, les équipes techniques , et les enseignantes passionnées, et (presque) inépuisables que nous sommes…
Dans le contexte actuel, à 15 jours du festival, l’équipe organisatrice est amenée à s’inquiéter très sérieusement du bon déroulement de cet évènement : report, annulation, ou transfert dans un autre lieu ?
Quel que soit le positionnement que chacun est libre d’adopter à l’égard du CPE, et tout en comprenant que le blocage des amphis puisse être un moyen d’action, je regretterais amèrement que nous n’ayons pas la pleine liberté de voir aboutir un projet, qui est en chantier depuis octobre…
Pourtant, ces dernières semaines, malgré un campus bloqué, il nous a été possible d’aller travailler à l’organisation du festival, à l’annonce de notre destination (le Service Culture de Paris 7 ) et du motif de notre venue. Personnellement, je ne peux donc à ce jour pas envisager l’annulation. Le report me semble difficile, au plan pratique. Le transfert, à la sauvette, dans un autre lieu, l’est également.
Je joins à ce courrier l’invitation et le programme, qui donnent un aperçu du travail réalisé en amont, par des étudiants dont nous essayons de laisser s’épanouir les multiples talents… Tous écopent, depuis maintenant plusieurs semaines, sans pour autant perdre le cap. Pourrons-nous mener ce projet à bon port ?
Je vous remercie de votre lecture attentive.
Respectueusement,
Corinne Virmont , enseignante à l’université Paris 1
( corinne.virmont@univ-paris1.fr )
Mail envoyé par Corinne Virmont
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